Rogers Communications (TSX:RCI.B) ne tentera pas d'obtenir les droits de diffusion au Canada pour les Jeux olympiques d'hiver de 2014 et les Jeux olympiques d'été de 2016.
Jeudi, lors d'une entrevue avec La Presse Canadienne, le président de Rogers Média, Keith Pelley, a affirmé que son entreprise avait décidé d'axer son budget et son temps d'antenne sur la saison des Blue Jays, l'équipe professionnelle de baseball de Toronto, et sur la Coupe Rogers de tennis. Elle renonce ainsi à la diffusion des Jeux olympiques d'hiver de 2014, en Russie, et des Jeux olympiques d'été de 2016, au Brésil.
M. Pelley a expliqué que les diffuseurs souhaitaient maximiser la couverture et diffuser les jeux d'été durant les heures de grande écoute et que cela aurait coïncidé avec la mi-saison des Blue Jays et la tenue de la Coupe Rogers. Selon lui, cette situation se reproduira en 2016.
M. Pelley a expliqué que Rogers, propriétaire des chaînes de télévision par câble Sportsnet ainsi que des chaînes Citytv et Omni, avait décidé que plusieurs possibilités s'offraient aux consommateurs pour regarder les Jeux olympiques.
Rogers demeure tout de même au sein du consortium de diffuseurs canadiens qui présenteront les Jeux olympiques d'été de 2012, à Londres. L'entente d'origine pour cet événement prévoyait une participation dans le consortium de 20 pour cent pour Rogers et de 80 pour cent pour CTV.
Cependant, la structure de propriété de CTV a changé, un peu plus tôt cette année, après que BCE (TSX:BCE) eut acheté le télédiffuseur et lancé une nouvelle unité d'affaires, Bell Média, qui comprend CTV, notamment.
En diffusant les Jeux olympiques de 2014 et de 2016, Rogers Communications aurait ainsi été le partenaire de son principal concurrent dans le domaine des télécommunications et des médias sportifs.
Un partenariat entre CTV et Rogers avait permis à ces deux entreprises d'obtenir les droits de diffusion des Jeux olympiques de Vancouver, l'année dernière, et des Jeux olympiques d'été de 2008, à Pékin, entente dans laquelle CTV détenait une participation majoritaire.
Jeudi après-midi, à la Bourse de Toronto, les actions de Rogers s'échangeaient à 38,44 $, en hausse de 51 cents.
