Le 24 janvier 2009, 253 syndiqués étaient mis en lock out au Journal de Montréal

Publié le 24/01/2011 à 08:26, mis à jour le 24/01/2011 à 09:07

Le 24 janvier 2009, 253 syndiqués étaient mis en lock out au Journal de Montréal

Publié le 24/01/2011 à 08:26, mis à jour le 24/01/2011 à 09:07

Par La Presse Canadienne

Avec deux ans de recul, M. Leblanc reste convaincu que le syndicat n'aurait rien pu faire pour éviter le déclenchement de ce lock-out. "Je pense que non. Je pense que c'était un lock-out qui a été organisé" et planifié, tranche-t-il.

L'employeur, de son côté, a choisi de se faire discret pour ces deux années de lock-out.

Le vice-président aux affaires corporatives et institutionnelles de Quebecor, Serge Sasseville, a fait savoir qu'il n'avait "pas l'intention pour l'instant de donner d'entrevues sur le conflit au Journal de Montréal" afin de ne pas risquer "d'envenimer les négociations en cours". "Nous craignons que des entrevues à ce sujet constituent un trop grand risque", a-t-il répondu par voie de courriel.

Néanmoins, la direction de Quebecor a redit sa volonté de "conclure un règlement honorable et satisfaisant pour toutes les parties".

Un tel règlement, précise M. Sasseville, passe par le "respect et la reconnaissance des nombreuses années de services de la grande majorité des employés du Journal de Montréal", mais il passe également par "un règlement qui tienne compte du contexte très difficile dans l'industrie de la presse écrite".

Un concert-bénéfice en appuis aux employés aura lieu lundi soir au Métropolis, à Montréal, pour recueillir des fonds et marquer les deux ans du lock-out.

De même, au parlement de Québec, la Commission de l'économie et du travail étudiera la question de la "modernisation des dispositions anti-briseurs de grève prévues au Code du travail", les 1er et 2 février.

On constate l'importance sociale de ce lock-out à regarder la liste des intervenants prévus: le Syndicat des travailleurs de l'information du journal ainsi que la CSN, bien sûr, de même que Quebecor, mais également la FTQ, la CSQ, la CSD, le Barreau du Québec, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, le Conseil du patronat du Québec, la Fédération des Chambres de commerce du Québec et la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, entre autres.

Mme Fontaine croit que le débat sur le Code du travail peut être fait sainement, malgré le contexte du conflit au Journal de Montréal. "Il est plus que temps. Au-delà de Quebecor, il y a des situations où ces dispositions anti-briseurs de grève ne sont plus adaptées. Il faut absolument se pencher sur la question et de manière urgente."

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