Journal de Montréal : vers des suppressions massives d'emplois?

Publié le 12/10/2010 à 14:30, mis à jour le 12/10/2010 à 15:24

Journal de Montréal : vers des suppressions massives d'emplois?

Publié le 12/10/2010 à 14:30, mis à jour le 12/10/2010 à 15:24

Par lesaffaires.com

Photo : Bloomberg

Les lock-outés du Journal de Montréal sont en assemblée générale pour étudier la dernière proposition reçue dans le cadre d'une médiation spéciale pour ce conflit d'une durée de près de 21 mois.

Dans la salle du Centre Pierre-Péladeau où ils sont réunis, le président du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal, Raynald Leblanc, a indiqué d'emblée qu'il s'attendait à une rencontre qui durera plusieurs heures.

Jusqu'ici, rien n'avait transpiré de cette proposition sur laquelle doivent se pencher les syndiqués, à huis clos, si bien qu'à leur arrivée à l'assemblée, ils ne savaient pas trop s'ils devaient se montrer optimistes ou pessimistes.

Mais selon le fil Twitter de Pierre Duchesne de Radio-Canada, Quebecor souhaite réduire à 50 le nombre d'emplois de la salle de rédaction, soit 17 journalistes, cinq pupitreurs, quatre photographes. Aucun des réviseurs ne conserverait son emploi.

De plus, la direction demanderait, pour obtenir une prime de départ, la fermeture du site Internet RueFrontenac.com lancé par les syndiqués après l'annonce du lock-out, et exigerait que les licenciés n'aillent pas travailler au quotidien La Presse pour un certain temps.

Le syndicat compte 253 membres. Le médiateur spécial nommé par le ministre du Travail, Jean Poirier, avait auparavant oeuvré au conflit au Journal de Québec.

Le journaliste d'expérience à la section économique et aux relations de travail, Yvon Laprade, se disait ni pessimiste, ni optimiste, ni résigné, mais un peu tiède après près de 21 mois de lock-out. Selon lui, l'employeur, propriété de Quebecor, a voulu casser le syndicat et a miné la motivation des journalistes. Il a affirmé que le mal est fait et que la blessure demeurera pour longtemps.

Un autre journaliste d'expérience, Yves Chartrand, qui couvre la politique, voyait en cette assemblée une occasion importante pour décider de la suite des choses. Il avouait qu'il n'était pas optimiste et s'attendait à ce que le syndicat ait dû faire des concessions.

Avec la PC.

 

 

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