Bell-Astral: des emplois perdus si la transaction est rejetée

Publié le 14/09/2012 à 16:12, mis à jour le 14/09/2012 à 16:12

Bell-Astral: des emplois perdus si la transaction est rejetée

Publié le 14/09/2012 à 16:12, mis à jour le 14/09/2012 à 16:12

Par Mathieu Lavallée

George Cope et Ian Greenberg lors du début des audiences devant le CRTC lundi visant l'approbation de l'acquisition d'Astral par Bell. [Photo : Mathieu Lavallée, LesAffaires.com]

MISE À JOUR - Des emplois disparaîtront si le CRTC bloque la transaction Bell-Astral ou si elle force la revente d’actifs, a allégué le président et chef de la direction de Bell vendredi après-midi. Mais ses collègues ont tenté d’atténuer la portée de ses propos dès la fin des audiences lors d’un point de presse improvisé avec les médias présents.

« Le refus de cette transaction ou nous forcer à nous départir d’actifs va ultimement mener à la destruction de la grande entreprise que Ian Greenberg (NDLR le président et chef de la direction d’Astral Média) et son équipe ont bâti, et à des pertes d’emplois significatives au Québec et ailleurs », a lancé George Cope devant les commissaires du CRTC.

Questionnés par les journalistes, quelques dirigeants de Bell et Astral ont ensuite tenté de défaire ces affirmations après la clôture de la séance.

« Ce que M. Cope a dit c’est que Bell est le meilleur acheteur, la compagnie qui va garder Astral comme une entité intégrale au sein de Bell Média, garder sa culture et maintenir ses activités à Montréal, et aucun autre acheteur possible au Canada ne peut faire la même chose », a indiqué Mirko Bibic, vice-président exécutif et chef des affaires juridiques et réglementaires de BCE et Bell Canada. Si la transaction est refusée, plusieurs acheteurs viendront, mais prendront Astral en pièces détachées (radio, télévision francophone, anglophone, etc.), et cela se traduira par des pertes d’emplois, a-t-il ajouté.

Quelques instants plus tôt, Jacques Parisien, vice-président exécutif et chef de l’exploitation d’Astral Média, soutenait devant les journalistes que personne n’avait parlé d’abolitions de postes significatives.

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