
De nombreux groupes ont manifesté leur opposition à l'acquisition d'Astral par Bell au cours des deux derniers mois. Photomontage: LesAffaires.com
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) se penchera à compter de lundi sur la part du marché télévisuel que contrôlerait Bell s'il donnait son aval à l'achat d'Astral Media au prix de 3,4 milliards $ par le gérant de télécommunications.
L'organisme fédéral entendra les témoignages d'entreprises des industries du multimédia, des télécommunications et de la radio, ainsi que ceux de producteurs, de groupes cinématographiques et de défenseurs des droits des consommateurs. Plusieurs d'entre eux sont opposés à la transaction.
La compagnie mère de Bell, BCE, affirme que si l'entente est approuvée, elle possèdera 33,5 % du marché anglophone, soit sous le plafond d'approbation de 35% établi par le CRTC.
Par ailleurs, Bell a indiqué qu'elle contrôlerait également 24,4% du marché francophone après l'acquisition d'Astral. Selon l'entreprise, cela permettrait d'offrir une concurrence plus importante à Québecor au Québec, un marché dominé par le conglomérat de Pierre-Karl Péladeau.
Tous ne sont cependant pas d'accord avec les données présentées par BCE, page 2