Bell-Astral : cinq points à retenir

Publié le 16/03/2012 à 09:55, mis à jour le 16/03/2012 à 15:47

Bell-Astral : cinq points à retenir

Publié le 16/03/2012 à 09:55, mis à jour le 16/03/2012 à 15:47

Par Mathieu Lavallée

Photo : Benjamin Nantel, LesAffaires.com

La téléconférence avec les analystes financiers au sujet de l’acquisition d’Astral Media par Bell vient de se terminer. Voici cinq points à retenir de la discussion entre la haute direction des deux entreprises et les analystes.

1-Une transaction rentable dès le jour 1

Selon Bell, l’arrivée des actifs d’Astral permettra d’augmenter le bénéfice par action et les flux de trésorerie de BCE dès la clôture de cette acquisition. Aucune indication n’a toutefois été donnée sur la valeur de cette appréciation.

2-Six mois pour les approbations réglementaires

Une fois que les actionnaires d’Astral auront approuvé la transaction, Bell prévoit que le Bureau de la concurrence et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) donneront le feu vert à l'acquisition dans un délai de six mois. Bell s’attend à ce qu’il n’y ait pas d'obstacles majeurs de ce côté, mais respectera les conditions imposées par le CRTC le cas échéant. L’approbation de l’acquisition de CTV avait été complétée dans un délai comparable de six mois.

3-La marque d’Astral survivra-t-elle ?

Les informations sont contradictoires. George Cope a affirmé en conférence que la marque sera conservée. « Nous aimons ces deux marques (Bell et Astral) et nous avons maintenant accès à l’une des marques dominantes dans le secteur des contenus de divertissement au Québec. » Mais plus tard dans la journée, la direction d'Astral, dans une rencontre avec les employés, a dit que la marque allait être préservée jusqu'à la période des fêtes, pour faire ensuite place à celle de Bell. La marque Astral serait conservée seulement pour les panneaux d'affichage publicitaire.  

4-Des synergies en vue

Astral représentait pour Bell les coûts les plus significatifs en matière de contenus télévisuels, il y aura donc nécessairement des synergies de ce côté. Mais en fusionnant ensemble deux entreprises inscrites en Bourse et en réunissant deux structures spécialisées dans les contenus télévisuels, il y aura définitivement d’autres économies à réaliser, mais que Bell ne peut identifier pour l’instant.

5-Une plus forte concurrence au Québec

Personne n’a nommé Quebecor pendant la téléconférence, mais tous ont compris que Bell vient de bomber le torse devant le conglomérat médiatique basé à Montréal. « Cela augmente notre position concurrentielle au Québec et l’amène à un autre niveau », a souligné M. Cope. L’acquisition de CTV il y a un an et demi ne permettait pas d’aller chercher un portefeuille de contenus d’importance au Québec, ce que vient compléter l’arrivée d’Astral, mais l’influence de cette transaction se fera sentir à un niveau national, a ajouté M. Cope.

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