Astral : au tour de Bell de répondre à PKP

Publié le 07/06/2012 à 16:13, mis à jour le 07/06/2012 à 16:18

Astral : au tour de Bell de répondre à PKP

Publié le 07/06/2012 à 16:13, mis à jour le 07/06/2012 à 16:18

Par Mathieu Lavallée

[Photo-montage : Charles Desgroseillers]

Après le conseil d’Astral, c’est maintenant Bell qui réplique aux critiques qui lui ont été formulées concernant le nombre de chaînes de télévision spécialisées qu’elle détiendra au Québec.

Lors de l’assemblée annuelle de Québecor le 9 mai dernier, son président et chef de la direction Pierre Karl Péladeau a soutenu que Bell se retrouvera avec trop de stations sous son contrôle sur le marché canadien.

« Il n’y a aucun autre endroit en Occident où un distributeur possède un aussi grand nombre de chaînes spécialisées », avait-il déclaré devant les journalistes.

« Si l’on regarde le marché québécois, nous avions des parts de marché pour les médias francophones de seulement 6 %, alors que la transaction nous emmène jusqu’à 32 %. C’est beaucoup plus à parts égales dans le marché québécois maintenant si l’on se compare aux 35 % de notre principal concurrent. Au contraire, cela nous amène à forces égales finalement », a répondu Martine Turcotte, vice-présidente exécutive, Québec, de Bell lorsque questionnée par LesAffaires.com après son allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Le président du conseil d’Astral, André Bureau, s’était contenté de répliquer que M. Péladeau « n’était pas le bon gars pour soulever ça » en marge de l’assemblée qui a avalisé l’acquisition d’Astral par BCE le 24 mai dernier.

Investissements au Québec

Cette réponse à des critiques n’aura pas été la seule lors de son passage sur la tribune de la Chambre de commerce. En fait, Mme Turcotte a commencé son discours en ripostant à un article publié ce matin dans un quotidien montréalais soutenant que Bell n’investissait pas suffisamment dans la province.

Les remerciant pour leur « publicité gratuite », elle a souligné que Bell a investi 915 M$ en 2011 sur ses réseaux au Québec seulement.

Depuis deux ans, c’est 1,7 G$ qui ont été injectés dans ces infrastructures, et un peu plus de 1 G$ en investissements sont prévus pour 2012 pour un total d’environ 3 G$ sur trois ans, a-t-elle indiqué.

C’est sans compter que les salaires et avantages sociaux des employés québécois représentent 900 M$ chaque année, et que Bell achète pour 2,1 G$ annuellement de biens et services dans la province, a insisté Mme Turcotte.

En plus de passer son réseau sans fil à la norme LTE (4G), Bell travaille aussi sur la fibre optique pour son service de télévision et d’Internet Fibe.

« En ce moment nos parts de marché augmentent et de plus en plus rapidement. Nous avons une belle concurrence ici et c’est un produit qui nous permet de mieux affronter nos concurrents au Québec », de plaider Mme Turcotte.

À la une

Bourse: Wall Street clôture en ordre dispersé

Mis à jour le 18/04/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a clôturé en légère hausse.

Bourse: les gagnants et les perdants du 18 avril

Mis à jour le 18/04/2024 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.

À surveiller: Banque TD, Marché Goodfood et Lion Électrique

18/04/2024 | Denis Lalonde

Que faire avec les titres de Banque TD, Marché Goodfood et Lion Électrique? Voici quelques recommandations d’analystes.