Prix du pétrole et huard bas: les manufacturiers sont-ils prêts à en profiter?


Édition du 24 Janvier 2015

Prix du pétrole et huard bas: les manufacturiers sont-ils prêts à en profiter?


Édition du 24 Janvier 2015

Par Suzanne Dansereau

[Photo: Bloomberg]

La baisse du prix du pétrole et du huard déstabilisent le Canada, ses gouvernements, son système boursier, ses entreprises. Au Québec et en Ontario, on espère qu'une reprise du secteur manufacturier compensera les effets négatifs. Mais encore faut-il que les fabricants soient prêts à relever le défi.

À lire aussi:
Deux exemples de ce que font nos champions

Le secteur manufacturier ne compte plus que pour 14 % du PIB de la province, alors qu'il pesait pour 23 % en 2001. De plus, sa productivité reste inférieure à celle du secteur manufacturier américain : une heure travaillée au Québec produit 45 $ d'extrants, par rapport à 60 $ aux États-Unis.

En outre, la volonté d'investir dans de l'équipement semble s'amenuiser : après avoir crû de plus de 60 % entre 2009 et 2012, les investissements dans la fabrication font du surplace depuis, déplore Louis Duhamel, consultant stratégique chez Deloitte et expert du secteur manufacturier.

«Il ne faudrait pas que cette baisse du dollar canadien se transforme en baiser de la mort. Les manufacturiers québécois doivent investir davantage dans l'innovation et la productivité.»

À lire aussi:
Deux exemples de ce que font nos champions

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

Il y a 47 minutes | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.