Champion Iron prépare la relance de l’usine de bouletage de Pointe Noire

Publié le 17/05/2022 à 10:38

Champion Iron prépare la relance de l’usine de bouletage de Pointe Noire

Publié le 17/05/2022 à 10:38

Par La Presse Canadienne

Les débouchés pour la production de l’usine ne font pas de doutes en raison de la haute teneur du minerai de fer produit à son complexe minier du Lac Bloom, à Fermont, qui serait acheminé à l’usine de bouletage. (Photo: 123RF)

Sept-Îles — Champion Iron (CIA.TO, 6,34 $) nourrit de nouveaux espoirs quant à la relance de l’usine de bouletage de minerai de fer de Pointe Noire située à Sept-Îles, presque une décennie après sa fermeture. 

La société a annoncé, mardi, la signature d’une convention d’achat en vue d’acquérir l’usine, fermée depuis 2013, à la Société Ferroviaire et Portuaire de Pointe-Noire pour un montant de 2,5 millions de dollars. Elle mènera également une étude de faisabilité afin de relancer le projet en vertu d’une entente avec «un important aciériste d’envergure internationale». 

Une fois l’étude de faisabilité terminée, la rénovation de l’usine pourrait représenter un investissement de «plusieurs centaines de millions de dollars», a dit le chef de la direction de Champion, David Cataford, lors d’une conférence de presse à Sept-Îles. Il a évoqué une ouverture vers 2024 ou 2025, si le projet allait de l’avant.

«L’usine de bouletage a besoin d’un peu d’amour, explique M. Cataford. Par contre, il y a quand même des infrastructures à l’intérieur de cette usine qui sont encore bonnes. On pense au broyeur. On pense à certaines installations. On pense au plancher. C’est des choses qui, aujourd’hui, coûtent encore assez cher et cette usine-là, elle les a.»

Les débouchés pour la production de l’usine ne font pas de doutes en raison de la haute teneur du minerai de fer produit à son complexe minier du Lac Bloom, à Fermont, qui serait acheminé à l’usine de bouletage, juge le dirigeant. «C’est la boulette qui va être la plus demandée dans le futur. Si on regarde les études de marché, la boulette à réduction directe va être autant en demande, la croissance va être aussi grande, que le lithium au courant des 20 prochaines années. C’est le matériau d’avenir.»

L’étude de faisabilité vise avant tout à comprendre les coûts des travaux nécessaires à l’usine. Le fait que l’entreprise investit déjà 2,5 millions $ pour acquérir l’usine et qu’elle compte effectuer certains travaux démontre la forte intention de l’entreprise de réaliser le projet, a répondu M. Cataford.

Cette démarche est toutefois nécessaire pour s’assurer que le projet est viable à long terme, en tenant compte des coûts du projet. «On veut s’assurer que le projet est rentable dans le futur parce que la dernière chose qu’on voudrait, ça serait de démarrer un projet et faire ce qui est arrivé dans le passé, soit avoir à arrêter l’usine.»

 

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