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Le taux d'inoccupation des logements a grimpé au Québec, alors qu'il est resté stable au Canada, indique lundi la Société canadienne d'hypothèques et de logement.
L'enquête, qui porte sur les immeubles de trois logements et plus dans les centres de 10 000 habitants et plus, a établi le taux d'inoccupation de ces logements au Québec à 3,5% en avril dernier, soit une hausse de 0,6 point.
La SCHL attribue cet accroissement de l'inoccupation au fait que l'offre de logements était en hausse au Québec, alors que la demande était à la baisse.
Dans les différents centres du Québec, c'est la région de Québec qui a encore enregistré le taux d'inoccupation le plus faible, à 3,2%, tout comme Montréal et Trois-Rivières. À l'opposé, la région de Gatineau affichait le taux d'inoccupation le plus élevé, à 6,2%.
Réagissant à ces statistiques, le Front d'action populaire en réaménagement urbain, qui défend les locataires, a affirmé que celles-ci cachaient deux réalités, à savoir la plus grande rareté des grands logements pour les familles et le fait que les logements disponibles ne sont pas toujours abordables.
Au Nouveau-Brunswick, le taux d'inoccupation de ces logements était à la baisse, à 8%, par rapport à 9,1% l'année précédente.