Une longue suite d'ennuis
Ces nouveaux problèmes surviennent alors que Georges Marciano continue de se battre pour éviter la saisie de ses biens dans le cadre d'une faillite forcée aux États-Unis, ordonnée par la Californie. Une juge de cet État lui a ordonné de payer 260 millions de dollars US à sept anciens employés pour diffamation et troubles émotionnels. L'homme d'affaires les avait accusés de lui avoir volé 1,4 million. Il a alerté toutes les autorités américaines contre eux et les a harcelés, mais la police n'a trouvé aucune preuve de méfait. Georges Marciano refuse de se plier au jugement et les plaignants n'ont toujours rien reçu, même si sa fortune personnelle est estimée à au moins 150 millions.
En septembre dernier, le syndic PricewaterhouseCoopers a finalement fait saisir les biens que Georges Marciano avait transférés à Montréal après le jugement californien, en octobre 2009. Tableaux de grands maîtres, sculpture de Bottero, diamant de 16 millions de dollars, voitures de luxe... Même les immeubles ont fait l'objet d'une saisie. Mais les biens ne sont pas restés longtemps sous le contrôle de la justice, puisque la cour d'appel a annulé la saisie en décembre.