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Il y aura moins de ventes d’habitation résidentielles au Canada que prévu en 2010, a annoncé l'Association canadienne de l'immeuble (ACI) qui révise ses prévisions de ventes et de prix.
«Cette révision à la baisse est imputable aux ventes résidentielles moins vigoureuses que prévu pendant l'importante période printanière des ventes sur les quatre principaux marchés canadiens les plus actifs, écrit l’ACI dans un communiqué. Cette baisse va de pair avec l'essoufflement de la demande découlant des achats reportés au cours de la récession et avec les ventes réalisées plus tôt que prévu au début de 2010, en raison des modifications apportées aux règlements sur les prêts hypothécaires. »
L’ACI prévoit que 81 150 ventes seront effectuées au Québec cette année, soit une croissance de 2,6 % par rapport à l’année précédente. Au Canada, 459 600 logements devraient être achetés, soit une baisse de 1,2 %. «On s'attend également à ce que les hausses des taux d'intérêt amènent les acheteurs à faire preuve de prudence, puisque les ventes devraient continuer à reculer légèrement au cours du deuxième semestre de 2010», explique l’ACI.
Les prix continueront toutefois de croître partout au pays. Au Québec, le prix moyen de vente serait de 231 800 $, soit une croissance de 2,8 % par rapport à 2009. Dans le reste du pays, la moyenne prévue est de 331 600 $, en hausse de 3,5 %. «Un ralentissement de l'activité chez les acheteurs d'une première maison signifie que les maisons dont le prix se situe dans les fourchettes inférieures ou intermédiaires pèsent moins lourd dans le calcul du prix moyen, faussant par conséquent la hausse du prix moyen des maisons», explique Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI.
