Le Québec est-il le meilleur endroit pour affronter la crise ?

Publié le 25/02/2009 à 00:00

Le Québec est-il le meilleur endroit pour affronter la crise ?

Publié le 25/02/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
"Si quelqu'un m'appelait en me disant: 'je cherche le meilleur endroit au monde pour traverser la crise', je lui dirais: 'c'est au Québec'", a-t-il lancé.

Il a expliqué cette affirmation en parlant notamment de l'économie diversifiée de la province, de sa main-d'oeuvre exceptionnellement compétente, des finances publiques qui permettent aux gouvernements d'investir dans l'économie, de ses établissements d'enseignement parmi les meilleurs du monde, et de l'énergie propre, stable et peu coûteuse.

D'après M. Daoust, dans un contexte d'incertitude économique, on a avantage à investir dans ce qu'on connaît le mieux, c'est-à-dire le Québec. Grâce à la créativité, la débrouillardise, la compétence et l'audace de ses habitants, le Québec est en position de force, croit-il.

Il a réaffirmé sa confiance dans la capacité des entrepreneurs québécois à sortir gagnants de la crise actuelle. Il a estimé que les gestionnaires et les investisseurs auraient tout intérêt à se "détacher du défaitisme ambiant" et à "tourner le dos à la facilité et à la frilosité qui consistent à licencier des employés et à réduire les investissements".

"Il y a de l'argent à faire au Québec, a aussi déclaré Jacques Daoust. C'est vrai en temps de croissance et c'est vrai aussi en temps de ralentissement économique. Parce qu'une crise, on le sait, ça veut dire des occasions d'affaires à saisir, ça veut dire des concurrents qu'on peut racheter, ça veut dire des marchés qu'on peut percer, ça veut dire des alliances stratégiques qu'on peut conclure."

Caisse de dépôt

Jacques Daoust a par ailleurs rappelé que la crise financière dont est victime la Caisse de dépôt et placement du Québec et nombre d'autres institutions n'a débuté que l'été dernier.

"Dans le moment, il faut se calmer un peu", a-t-il dit aux journalistes, après son discours, estimant qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions.

"La question est de savoir où on sera dans deux ans, a ajouté le patron d'Investissement Québec. Est-ce que les marchés vont rebondir de façon importante? Je pense que, dans le moment, on gère tellement à court terme qu'on risque de prendre des décisions qui ne sont pas les bonnes."

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