(Photo: 123RF)
Le Québec est prêt à réduire encore davantage ses émissions de gaz à effet (GES) pour 2030, tel que le demande un groupe d’experts de l’ONU.
Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a fait savoir, mercredi, que le gouvernement était ouvert à fixer une cible encore plus ambitieuse.
Actuellement, le Québec vise à réduire de 37,5 % ses émissions de GES pour 2030, par rapport au niveau de 1990, conformément à ses engagements internationaux.
En entrevue avec La Presse canadienne depuis Madrid où il assiste à la COP25, M. Charette a laissé entendre que son gouvernement était ouvert à fixer une nouvelle cible plus ambitieuse, à 50 %.
C’est le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui a demandé aux États, dans son dernier rapport, en octobre, de diminuer davantage les émissions polluantes pour éviter la catastrophe climatique.
En effet, si les gouvernements ne fixent pas des cibles de réduction plus exigeantes, le réchauffement planétaire pourrait atteindre 3,5 degrés Celsius, plutôt que l’objectif de 1,5 degré convenu dans l’Accord de Paris de 2015.