Le Conseil du patronat livre son analyse des propositions économiques des partis

Publié le 25/03/2014 à 12:59

Le Conseil du patronat livre son analyse des propositions économiques des partis

Publié le 25/03/2014 à 12:59

Par La Presse Canadienne

Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) estime qu'il faudrait, sur le plan économique, un programme politique regroupant les meilleures idées des trois principaux partis politiques pour assurer la prospérité du Québec.

Le CPQ, qui se dit non partisan, a publié mardi une analyse des engagements économiques du Parti québécois (PQ), du Parti libéral du Québec (PLQ) et de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans laquelle il fait la liste des bonnes et des moins bonnes idées de chacun d'entre eux.

Ainsi, les trois formations reçoivent de bonnes notes au chapitre des ressources naturelles mais sont toutes trois déficientes, selon le CPQ, aux chapitres de la formation de la main-d'oeuvre et de la réduction des taxes sur la masse salariale.

Du côté libéral, le CPQ salue notamment la volonté de contrôler les dépenses de programmes, la relance du Plan Nord et la stratégie maritime, mais juge sévèrement la promesse d'annuler l'augmentation des tarifs des services de garde et le cadre financier du PLQ, à qui il reproche de reposer sur des prévisions trop optimistes.

Du côté péquiste, le Conseil appuie la révision des services publics et se dit satisfait de la politique économique présentée l'automne dernier par le gouvernement Marois. Il lui reproche toutefois d'être interventionniste, d'alourdir le fardeau des employeurs et d'entraîner le Québec dans des débats moins essentiels impliquant incertitude et instabilité, une référence à peine voilée à un éventuel référendum.

Quant à la CAQ, le Conseil qualifie de courageuses ses propositions de contrôle des dépenses publiques et applaudit la proposition de réduction du fardeau fiscal, mais le Conseil déplore là aussi la volonté d'annuler les hausses de tarifs des services de garde et, en plus, ceux d'Hydro-Québec et s'interroge sur le réalisme de son cadre financier.

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?