Le président de la FTQ, Daniel Boyer, a souligné le réalisme des demandes de sa centrale. (Photo: La Presse canadienne)
La FTQ a finalement déposé ses demandes complètes à Québec, mercredi, en vue des négociations du secteur public, à la veille du dépôt des offres gouvernementales à l’ensemble des syndicats.
Ses demandes d’augmentations salariales, qu’elle qualifie de réalistes, équivalent à 4,1 % d’augmentation par année pour chacune des trois années du contrat de travail.
De plus, afin d’attirer et de retenir la main-d’œuvre, la FTQ demande des augmentations plus importantes pour les plus bas salariés et pour les salaires en début de carrière. Cette demande représente 1,1 % d’ajustement de la masse salariale à l’entrée en vigueur de la convention collective.
En entrevue avec La Presse canadienne, le président de la FTQ, Daniel Boyer, a souligné le réalisme des demandes de sa centrale, après des années de restrictions budgétaires.
Il a aussi insisté sur le fait que les augmentations de salaire ne régleront pas tout et qu’il faut aussi améliorer les conditions d’exercice, particulièrement la surcharge de travail.
La FTQ représente 55 000 employés des secteurs public et parapublic directement concernés par cette négociation, notamment des préposés aux bénéficiaires et des employés de soutien dans le domaine scolaire, comme des secrétaires et des employés d’entretien