Formation : Québec devra ajuster ses programmes

Publié le 21/03/2013 à 16:21, mis à jour le 21/03/2013 à 21:29

Formation : Québec devra ajuster ses programmes

Publié le 21/03/2013 à 16:21, mis à jour le 21/03/2013 à 21:29

Par Stéphane Rolland

Québec

Les implications de ce changement sur les finances et les programmes de Québec sont encore inconnues. En théorie, cela se fait à coût nul puisque chaque province recevra exactement la même somme.

Québec investit déjà dans la formation à l’emploi en lien avec la précédente entente. Reste à savoir quel sera l’impact des conditions demandées par le fédéral sur les programmes existants et sur les finances publiques de la province.

Le ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau, a d’ailleurs exprimé des réserves à ce sujet au début de la semaine. « Il y avait une entente, nous souhaitons son renouvellement puisque les sommes sont fort bien utilisées par le Québec, a-t-il dit. Ça permet entre autres de ramener vers le marché du travail des clientèles qui autrement en sont éloignées. »

Christian Paradis ne croit pas que les modifications demandées par son gouvernement mettront le feu aux poudres avec ses homologues québécois. « J’espère qu’il n’y aura pas de bataille, a-t-il répondu en point de presse. Nous voulons plus de leadership de la part du secteur du privé. Il faut que les subventions se traduisent par un emploi. Il ne faut pas subventionner la formation pour subventionner la formation »

Martine Hébert, vice-présidente de la Fédération canadienne des entreprises du Québec (FCEI), appuie le principe qui soutient la décision d’Ottawa, mais veut en savoir davantage.

Les négociations ne doivent pas provoquer de « chicanes » entre les provinces et le fédéral au détriment des petites entreprises, prévient-elle. Mme Hébert veut aussi que les programmes qui fonctionnent bien au Québec ne soient pas abandonnés suite à cette décision. « Il est encore trop tôt pour identifier une mesure en particulier que l’on souhaite protéger», répond-elle.

Simon Tremblay-Pépin, chercheur de l’IRIS, voit la décision sous un mauvais œil. Selon lui, le gouvernement revient ainsi à subventionner les formations des entreprises plutôt que de permettre à des travailleurs de se former selon leurs intérêts. « Le travailleur devient ainsi captif de la bonne volonté de son employeur », dépore-t-il.

Québec et Ottawa ont un an pour s’entendre avant l’expiration de l’entente précédente qui termine en mars 2014. La part de Québec de l’enveloppe de 500 M$ est de 116 M$.

Tout sur le budget fédéral 2013 :

Ottawa lâche le Fonds de solidarité et Fondaction

Pouliot - Budget: Flaherty vient-il de tuer le Fonds de solidarité?

Offensive fiscale: Ottawa fait appel à la délation

Ottawa revient à 2015 pour l'équilibre, mais sans les promesses électorales

Infrastructures: rien pour stimuler l'économie

Commission unique : Ottawa n'en démord pas

Ottawa donne un sérieux coup de pouce aux entreprises

Transfert d'entreprise : Ottawa sourit aux entrepreneurs

Entrepreneurs : les dividendes ordinaires moins avantageux

À la une

Bourse: nouveaux records pour le Dow Jones et le S&P 500 à Wall Street

Mis à jour à 17:10 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto est en hausse et les marchés américains sont mitigés.

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 28 mars

Mis à jour il y a 18 minutes | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.