Élections 2018: Philippe Couillard montre doucement les crocs

Publié le 08/12/2017 à 12:19

Élections 2018: Philippe Couillard montre doucement les crocs

Publié le 08/12/2017 à 12:19

Le premier ministre québécois s’est dit plus «tough» qu’on voulait bien le penser et en a profité pour vanter la performance de l’économie sous son règne.

À neuf mois environ de l'échéance, le premier ministre Philippe Couillard s'affiche plus combatif que jamais et déjà prêt à entreprendre la prochaine campagne électorale, une bataille qui s'annonce rude, mais qu'il entend bien gagner. Il promet «d'impressionner» les électeurs avec son projet de deuxième mandat.

«Je suis pas mal plus tough que le monde pense», a commenté le premier ministre, qui se qualifie de «combattant doux», les yeux déjà fixés sur le prochain rendez-vous électoral.

Il semble visiblement pressé d'en découdre avec celui qui s'annonce comme son principal adversaire lors du scrutin d'octobre 2018, le chef caquiste François Legault, si on se fie aux derniers sondages.

Lors de la traditionnelle conférence de presse tenue en marge de la fin de la session parlementaire, vendredi, M. Couillard a dit qu'il ferait campagne sur son bilan de gouvernement, qu'il décrit comme étant exemplaire, mais surtout sur une proposition, qu'il veut étoffée, d'un deuxième mandat.

Il a dit souhaiter que la population soit au rendez-vous, au moins pour écouter ce qu'il aura à dire, malgré l'apparente désaffection qui frappe son gouvernement et son parti, au profit de la Coalition avenir Québec (CAQ), selon les intentions de vote exprimées dans les récents sondages.

«Je leur demande juste de m'écouter» et de se montrer disposés à considérer ce qu'il aura à proposer «pour les quatre prochaines années», a dit le chef libéral.

Il ne reste qu'une seule session aux libéraux d'ici les élections, de février à juin, pour mener à terme leur plan de match et regagner la première place dans le coeur des électeurs.

Il a qualifié le chef caquiste, François Legault, d'«arrogant», un chef politique selon lui prompt à vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, prenant déjà les mesures «de ses rideaux pour l'édifice Price», la résidence officielle du premier ministre.

Il a réaffirmé qu'il ne laisserait plus rien passer de la part de M. Legault et de son équipe, répliquant coup pour coup.

Le premier ministre a aussi réaffirmé que son gouvernement avait fait ce qu'il avait dit qu'il ferait en 2014, vantant la bonne performance de l'économie sous son règne, la faiblesse historique du taux de chômage, autour de 5 pour cent, soit un seuil proche du plein emploi, sans compter les récentes baisses de taxes et d'impôts.

Le premier ministre s’est dit plus «tough» qu’on le pensait et en a profité pour vanter la performance de l’économie sous son règne. a aussi réaffirmé que son gouvernement avait fait ce qu'il avait dit qu'il ferait en 2014, vantant la bonne performance de l'économie sous son règne.

 

À la une

Innover comme Edison!

Il y a 22 minutes | Dominic Gagnon

La résolution de problèmes et l’innovation sont intrinsèquement liées comme l’a démontré le célèbre Thomas Edison.

Thomas Hannaford: «Ce qu'il faut, c'est un changement culturel profond»

Mis à jour il y a 17 minutes | lesaffaires.com

GÉNÉRATION D'IMPACT. Voici les visages de la deuxième cohorte d’intrapreneurs.

La SAQ rapporte une autre baisse de son bénéfice net

La SAQ n’a pas caché que la «légère décroissance» observée lors des trois derniers trimestres pourrait se poursuivre.