D'autres pays seront inclus dans ces discussions, qui visent à mettre au point un "calendrier de réformes afin de faire face aux défis du XXIe siècle". Ces réformes sont nécessaires pour "remédier aux déficiences mises au jour par la crise actuelle", ajoute le G8 dans son communiqué.
Un peu plus tôt mercredi, le premier ministre britannique Gordon Brown évoquait ce type de réunion peut-être dès novembre, et jugeait que devraient y participer les grandes économies émergentes comme la Chine et l'Inde. "Je pense qu'il y aura un accord dans les tous prochains pour avoir une rencontre internationale pour agir en commun (...) en vue de changements très radicaux et très importants", a-t-il déclaré à Bruxelles avant le début de la réunion de l'Union européenne elle aussi principalement consacrée à la crise.
La chancelière allemande Angela Merkel a jugé qu'il fallait réformer pour que "ce qui s'est passé ne puisse jamais se reproduire", tandis que le président français Nicolas Sarkozy évoquait la tenue de ce G8 à New York.
De son côté, le premier ministre canadien Stephen Harper, dont le Parti conservateur vient de remporter les élections, a rappelé qu'il rencontrerait vendredi Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Les deux dirigeants européens verront ensuite le président américain George W. Bush au cours du week-end à Camp David.