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Pour atteindre l’équilibre budgétaire dans cinq ans, le gouvernement conservateur table sur des réductions de dépenses, mais aussi sur une croissance de l’économie continue jusqu’en 2014 et sur une augmentation conséquente des revenus fédéraux.
En marge de la présentation de son 5e budget, le ministre des Finances du Canada, Jim Flaherty, s’est défendu d’être trop optimiste et de vouloir masquer l’ampleur des sacrifices qui attendent les Canadiens. Les prévisions sur lesquelles il se base pour faire son budget sont celles d’économistes du secteur privé, a-t-il soutenu. Celles-ci, qui sont une moyenne des prévisions d’institutions comme la Banque TD, le Mouvement Desjardins, la Caisse de dépôt et la Banque Laurentienne, prévoient une croissance du PIB réel du Canada de 2,4% en 2010, de 3,4% en 2011, de 3,1% en 2012, de 2,9% en 2013 et de 2,6% en 2014
M. Flaherty a quand même reconnu que plus on se projetait loin dans le temps, plus la précision des prédictions devenait hasardeuse. Si d’aventure l’économie devait recommencer à se contracter ou que la croissance devait être finalement plus faible que prévu au pays, il a indiqué qu’il n’hésiterait pas à réduire davantage les dépenses pour parvenir comme prévu à l’équilibre budgétaire « à moyen terme ».
« Nous nous engageons à rétablir l’équilibre budgétaire et à éviter un déficit structurel pour le Canada », a-t-il affirmé, précisant que les prédictions utilisées faisaient état d’une croissance « modérée » sur cinq ans. Le seul retrait des mesures de stimulation réduira le déficit fédéral de moitié, a-t-il ajouté.
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