Anticosti: «nos impôts servent à freiner le Québec»

Publié le 28/07/2017 à 15:22

Anticosti: «nos impôts servent à freiner le Québec»

Publié le 28/07/2017 à 15:22

Par lesaffaires.com

Après des années d’incertitudes dans ce dossier, c’est un frein au développement économique et un signal négatif envoyé aux investisseurs, regrette ce vendredi l’Institut économique de Montréal (IEDM) après le rejet par le gouvermenent Couillard de toute exploitation pétrolière sur l’île d’Anticosti.

Cette decision coûtera plus de 40 millions de dollars aux contribuables québécois, sans compter les dédommagements à verser à Trans American et Pétrolia, avec qui des ententes restent à conclure.

«Nous payons, avec nos impôts, pour empêcher la création d’emplois au Québec. C’est quand même paradoxal», souligne Germain Belzile, chercheur associé sénior à l’IEDM.

Cela revient selon l’Institut à laisser dormir les ressources dans le sol alors que la recherche et le développement profiteraient à l’État et aux contribuables. Au terme d’une «danse de l’incertitude» du gouvernement, changeant d’avis chaque jour.

«Un tel climat d’incertitude constitue une excellente recette pour faire fuir d’éventuels investisseurs dans toutes les régions, comme le souligne d’ailleurs la littérature économique», ajoute Germain Belzile.

Les sondages montrent aussi que les Québécois sont majoritairement en faveur de l’exploitation des ressources, rappelled de son côté Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l’IEDM. «Une belle opportunité d’enrichir le Québec dans son ensemble. Et ce, sans avoir à subventionner qui que ce soit.»

À la une

Bridge-Bonaventure: encore une fenêtre pour démarrer le projet en 2024

Mis à jour il y a 29 minutes | Charles Poulin

Si c’est le cas, les premiers résidents pourraient y mettre les pieds à la fin de 2026 ou au début de 2027.

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?