M. Voyer affirme qu'au fil des ans, STIQ est parvenue à se bâtir une base de données solide, lui permettant de faire son travail de maillage entre les donneurs d'ordres et les sous-traitants. «Au départ, il y avait un énorme besoin d'information sur la capacité manufacturière des PME. Les grands partenaires cherchent une information rapide et de qualité en réponse à des besoins précis», explique-t-il, ajoutant que l'organisme remplit de 700 à 800 mandats de recherche de fournisseurs chaque année, ce qui a un impact positif sur le chiffre d'affaires des entreprises membres.
Un organisme en bonne santé financière
Normand Voyer se dit fier d'avoir réussi à bâtir une organisation en bonne santé financière. STIQ a généré un excédent de 276 213 $ en 2013. Celui-ci était de 154 713 $ un an plus tôt.
«Ça a été un travail de longue haleine. Les individus partent, mais les organismes restent. Il faut continuer d'avoir le souci de la qualité et de miser sur nos valeurs qui sont professionnalisme, indépendance, intégrité et rigueur», explique-t-il.
Son successeur, Richard Blanchet, est conscient qu'il aura de grands souliers à chausser à compter du 1er janvier, mais il se dit prêt à relever le défi.
«Dans notre domaine, Normand est très apprécié de tous nos partenaires, mais j'ai eu 10 ans de coaching de sa part, alors j'envisage le début de mon mandat avec confiance», dit-il.
M. Blanchet explique que sa priorité numéro un sera de mettre un nouveau plan stratégique en place. STIQ travaille actuellement à coucher le document sur papier et doit faire approuver le tout au conseil d'administration avant la fin de l'année. Le futur dirigeant estime qu'il est encore trop tôt pour divulguer les grandes orientations de ce plan.