Blogue. C’est la panique dans les syndicats de la fonction publique québécoise. Des milliers de fonctionnaires voudraient quitter leur poste avant le renouvellement de la prochaine convention collective.

Quelque 4 500 fonctionnaires auraient demandé des informations sur la prise d’une pré-retraite.

La raison : Québec veut réduire à 66 % la valeur des congés de maladie que les fonctionnaires ont accumulés au fil du temps.

Puisque ces congés sont accumulés à leur pleine valeur, ceux-ci représentent pas mal d’argent pour les fonctionnaires qui n’en presque pas pris et qui sont dans la fonction publique depuis plusieurs années.

Ah ! les cotisations…

Les syndicats s’énervent. Moins de fonctionnaires, ça veut dire moins de cotisations syndicales. Car, si un grand nombre devaient partir, il est clair qu’un grand nombre de postes ne seront pas remplacés.

Pour le gouvernement, ça serait le moment idéal de réduire les effectifs, ce qu’il ne peut pas faire à sa guise à cause de la sécurité d’emploi.

On craint une ruée semblable à celle qui se serait produite lors de la croisade pour le déficit zéro, quand le gouvernement de Lucien Bouchard a offert des primes de départ en 1996. Ils auraient été des dizaines de milliers à partir.

En a-t-on vu l’impact si on fait exception du secteur de la santé ? Pas vraiment.

Les fonctionnaires ont droit à la préretraite. Grand bien leur fasse et qu’on les laisse partir.

L’occasion de réduire les coûts

Cela permettra à la fois de dégraisser et de renouveler une partie de la fonction publique par des plus jeunes, qui coûteront moins cher aux contribuables.

Les dirigeants syndicaux, qui savent compter, vont maugréer à nouveau, car des salaires plus bas, ça signifie des cotisations syndicales plus basses.

Réduire le coût du gouvernement, n’est-ce pas ce que veut la population québécoise ? Afin de garder les mêmes services sans payer plus d’impôts et de taxes.

Il n’y aucun scandale là-dedans, ni aucune raison de s’énerver.