Pensez global, achetez local!

Offert par Les Affaires


Édition du 06 Février 2016

Pensez global, achetez local!

Offert par Les Affaires


Édition du 06 Février 2016

Par Les Affaires

[Photo : Shutterstock]

Le dollar canadien subit une dégringolade historique, le prix du baril de pétrole est en baisse depuis des mois, les importations nous coûtent de plus en plus cher et la précarité de nos finances publiques oblige le gouvernement à entreprendre des initiatives vigoureuses de rigueur budgétaire et de relance économique. Dans ce contexte, il est également fondamental que les négociations d'ententes de libre-échange se poursuivent, afin d'ouvrir un maximum de nouveaux marchés à nos exportations, qui comptent pour 20 % de notre produit intérieur brut (PIB). Par contre, il ne faudrait pas négliger l'importance d'un geste simple, concret et à la portée de tous pour contribuer à rehausser collectivement la prospérité du Québec : l'achat local !

On pourrait parler de solution miracle sans trop exagérer, comme l'avait fait Jean-Marc Léger en 2012. La maison de sondage avait, à l'époque, dévoilé des chiffres encourageants au sujet de la disposition des Québécois à acheter des produits et services d'ici. À titre indicatif et pour comprendre le potentiel d'un tel geste, si, en moyenne, chaque citoyen dépensait 20 $ de plus par semaine pour des biens et services d'origine québécoise, cela pourrait contribuer à un accroissement de l'activité économique au Québec de plus de 2 % par année et créer jusqu'à près de 100 000 emplois.

Une option avantageuse sur le plan économique, social et environnemental

L'achat local est de plus en plus en vogue partout dans le monde. Au Québec, chaque année, nous importons pour plus de 100 milliards de dollars de biens et services de l'étranger, soit près de 25 % de notre PIB, qui était de 330 G$ en 2014. Environ 44 % des produits qui se retrouvent dans notre réfrigérateur viennent de l'extérieur. La glissade du dollar canadien a provoqué une hausse considérable du prix des fruits et des légumes, majoritairement importés de régions chaudes et éloignées, faisant ainsi grimper la facture moyenne d'épicerie des Québécois.

Que ce soit en priorisant les produits québécois lorsque nous remplissons notre panier d'épicerie, ou bien en nous assurant de faire affaire avec des fournisseurs de services d'ici, nous pouvons tous intégrer le réflexe simple de l'achat local, sans pour autant verser dans du protectionnisme déguisé. Privilégier ce choix est une option avantageuse, autant sur le plan économique et social qu'environnemental.

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) invite tous les Québécois à prendre part à cette résolution. Dans cette perspective, le CPQ a décidé de déployer une campagne radio consacrée à la promotion de l'achat local, qui sera diffusée jusqu'au 21 février à l'occasion de sa campagne PROSPERITE.QUEBEC. Encourager l'économie locale, acheter des produits de notre région : chaque geste compte !

Yves-Thomas Dorval, pdg, Conseil du patronat du Québec

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