Michael Sabia, un agent de changement

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Avril 2015

Michael Sabia, un agent de changement

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Avril 2015

Par Les Affaires
Teachers' signale son intention d'acheter BCE. Michael Sabia tente de l'en dissuader, sans succès. Le patron de BCE décide alors de faire monter les enchères. Il fait naître une alliance, formée entre autres de la Caisse de dépôt et du Régime de pensions du Canada.

En 2007, le groupe piloté par Teachers' sortira vainqueur de cette guerre d'enchères. Malgré tout, 18 mois plus tard, en pleine crise financière mondiale, l'entente ne tient plus en raison de l'augmentation des coûts d'emprunt. Après une saga judiciaire, Teachers' réussit à se sortir d'une entente devenue rebutante.

Le bilan de Michael Sabia chez BCE est donc contrasté, car il n'est pas vraiment parvenu à créer de la valeur pour les actionnaires, d'où la fronde menée par Teachers'.

La méthode Sabia

Michael Sabia arrive à la Caisse de dépôt alors que l'ambiance lui est hostile. D'une part, parce qu'il est anglophone et ne fait pas partie de «la gang de Québec inc.», le bassin naturel dans lequel le gouvernement du Québec puise les dirigeants de la Caisse. D'autre part, en raison de son bilan chez BCE.

Jean-Pierre Ouellet, qui était alors vice-président de RBC Marchés des Capitaux, trouve que les critiques sont sévères.

«Les gens oublient que lorsqu'il est arrivé en 2002, après Jean Monty, la situation était d'une précarité dont on n'a pas idée et que BCE était au bord du précipice», dit-il.

En 2009, les préjugés à l'égard de Michael Sabia sont donc tenaces.

C'est pourquoi Brian Mulroney - qui le connaît très bien - organise quelque temps après sa nomination un souper privé à Montréal, au Club Mont-Royal, pour le «présenter» au Québec inc.

L'ex-premier ministre du Canada convie alors une quarantaine de grands patrons, dont Pierre Karl Péladeau, de Québecor, et Paul Desmarais junior, de Power Corporation.

«Je leur ai dit : on est très chanceux nous, Québécois, d'avoir un grand monsieur de talent qui accepte cette responsabilité publique, raconte- t-il. Lorsque vous regarderez son bilan, dans 5, 10 ou 15 ans, vous direz que le choix de Sabia comme président de la Caisse était réussi.»

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