Les Soeurs en vrac multiplient les produits

Publié le 27/03/2010 à 00:00

Les Soeurs en vrac multiplient les produits

Publié le 27/03/2010 à 00:00

Après s'être serré la ceinture durant la crise, les consommateurs sont plus enclins à se payer de petites gâteries. Le moment est donc propice pour tenter de les séduire avec de nouveaux produits plus haut de gamme.

C'est ce qu'ont fait les Soeurs en vrac il y a deux mois. La PME de Pointe-aux-Trembles, qui distribue 600 produits alimentaires (des épices, des noix, des bonbons, etc.), a lancé des petits pots de fruits déshydratés enrobés de chocolat 70 % de cacao. Ces pots se détaillent jusqu'à 6,99 $ avant taxes, et sont plus chers que les autres gâteries de la PME.

Pour Natalie Catherine Provost, directrice des ventes de l'entreprise, lancer un nouveau produit est une aventure peu risquée. " Cela ne représente pas un investissement élevé; si notre nouveau chocolat 70 % ne fonctionne pas, nous le retirerons du marché et nous le mangerons ", dit-elle en riant.

Les Soeurs en vrac lancent plusieurs nouveaux produits chaque année. L'objectif visé est de suivre les tendances du marché.

Des présentoirs pour convaincre les détaillants

Contrairement à la plupart des produits en vrac de l'entreprise, qui sont vendus dans des contenants de plastique transparent, les nouvelles friandises chocolatées sont présentées dans de petites boîtes de métal qui suggèrent un produit plus haut de gamme.

Les Soeurs en vrac ont trouvé une solution pour contourner les réticences des commerçants dont l'espace tablette est limité : elles leur fournissent des présentoirs pour leurs petits contenants de métal. Cette stratégie permet aussi de mettre en valeur les produits dans le marché des friandises, un secteur où la concurrence est vive.

" Parfois, pour convaincre un détaillant de vendre un nouveau produit, nous en retirerons un autre moins populaire ", dit Mme Provost, qui ne fait aucune publicité.

Natalie Catherine et ses soeurs Stéphanie et Claudine, copropriétaires des Soeurs en vrac, ont misé sur la popularité des produits en petits pots auprès des consommateurs. Cette stratégie de commercialisation a permis à la PME de connaître une croissance soutenue : l'effectif est passé de 4 à 18 employés depuis 1998. L'entreprise familiale occupait alors une superficie de 1 200 pieds carrés, par rapport à 9 000 pieds carrés actuellement.

Pour devenir indépendantes

Natalie Catherine Provost a étudié la sociologie et la criminologie; Stéphanie, l'architecture et le design, et Claudine, le graphisme. Rien ne les préparait à devenir les " Reines du vrac ". C'est leur père qui a acheté une entreprise pour qu'il puisse travailler avec ses filles et les rendre indépendantes. " Cela aurait pu être un distributeur d'arachides ou un fabricant de serviettes hygiéniques; mon père est plutôt tombé sur un distributeur d'épices [Importations et Distributions BH] ", dit Natalie Catherine Provost.

À la une

Assistons-nous Ă  un retour en force des leaders toxiques?

Il y a 51 minutes | Olivier Schmouker

MAUDITE JOB! «Ma boss est une folle furieuse! Comment se fait-il que de tels leaders existent encore de nos jours?»

Budget fédéral 2024: l'art de se tirer dans le pied

17/04/2024 | Daniel Dufort

EXPERT INVITÉ. Le gouvernement de Justin Trudeau «s’autopeluredebananise» avec son «budget mémorable».

Gain en capital: pas une surprise

17/04/2024 | Dany Provost

EXPERT INVITÉ. «Combien d’impôt ça va vous coûter de plus?»