Le vrai et nouveau Gérald Tremblay

Publié le 16/11/2009 à 10:34

Le vrai et nouveau Gérald Tremblay

Publié le 16/11/2009 à 10:34

Par Jean-Paul Gagné

Blogue. Selon des informations non confirmées, mais très vraisemblables, Gérald Tremblay assumera la présidence du comité exécutif de la Ville de Montréal.

C’est une rupture avec l’ancienne gouvernance de la Ville de Montréal, où le poste de maire et celui du président du comité exécutif étaient assumés par deux personnes différentes. C'est un bonne décision.

Qui avait le vrai pouvoir ?

Ce système de gestioin à deux têtes a desservi Gérald Tremblay. Il a pris les blâmes des mauvaises décisions qui sont reprochées à son administration, sans avoir exercé le pouvoir d’exécution, qui fut entre les mains de Frank Zampino de janvier 2002 à mai 2008.

Cette situation a permis à Gérald Tremblay de répéter « je ne le savais pas », chaque fois que des erreurs de gestion et des scandales réels ou apparents ont fait l’objet de fuites et de critiques dans les médias. Un grand nombre de personnes accordent de la crédibilité à cette explication qui est à première vue étonnante, mais plausible. Jamais l'intégrité de Gérald Tremblay n'a été mise en doute.

Son absence apparente de contrôle a néanmoins toujours été un mystère pour moi, car Gérald Tremblay est plutôt reconnu pour gérer attentivement ce qui le concerne. Certains ont parlé d’aveuglement volontaire, laissant entendre qu’il aurait laissé volontairement au président du comité exécutif l’exécution d’un grand nombre de décisions, notamment dans l’attribution des contrats et dans la gestion des sociétés appartenant à la Ville. C'est une possibilité qui dessert son lesadership.

Cette répartition du travail entre les deux principaux dfirigeants de la Ville n'est pas invraisemblable puisque Gérald Tremblay était redevable à Frank Zampino et à d’autres maires de l’Est de l’île de Montréal de son élection à la mairie de Montréal.

C’est un secret de polichinelle que Gérald Tremblay a accepté de se présenter à la mairie de Montréal avec l’appui de nombreux politiciens de la banlieue. C’était une sorte de pacte pour battre Pierre Bourque, ce qui fut fait.

Enfin le contrôle

Gérald Tremblay aura enfin de contrôle de sa ville, comme c’est le cas pour les maires de toutes les autres villes du Québec. Une tâche très lourde à cause des enjeux énormes que rencontre Montréal.

Et il sera entouré de personnes qu’il aura choisies (et non de politiciens qui l’auront choisi), ce qui change à 180 degrée le rapport de forces au sein de l’administration de la Ville.

L'ex-ministre péquiste Diane Lemieux sera son chef de cabinet, un poste très stratégique. De plus, on confirmera incessamment que Louis Roquet deviendra directeur général de la Ville. Louis Roquet a été secrétaire général de la Ville de Montréal (sous Jean Doré), a dirigé des sociétés d’État et était jusqu’à récemment président et directeur général de Desjardins Capital de risque.

Diane Lemieux est une femme énergique, déterminée et qui n’a peur de personnes. Louis Roquet est un gestionnaire accompli et intègre qui saura remettre en ordre une administration laissée à la dérive et trop influencée par les lobbies et les coureurs de contrats.

Ces deux personnes seront loyales. Elles ne voudront pas mettre le maire dans l’embarras.

La confusion dans le lerdership à la Ville de Montréal devrait être chose du passé.

 

 

À la une

É.-U.: l’ex-pape des cryptomonnaies Sam Bankman-Fried condamné à 25 ans de prison

Il y a 4 minutes | AFP

Lors de l’audience devant un tribunal de New York jeudi, le juge fédéral Lewis Kaplan n’a pas mâché ses mots.

Bourse: les actions de l’énergie et des métaux de base font grimper le TSX

Mis à jour il y a 45 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street ouvre sans tendance la dernière séance du trimestre.

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.