Le pétrole tempère les prévisions de la Banque du Canada

Publié le 06/07/2015 à 15:09

Le pétrole tempère les prévisions de la Banque du Canada

Publié le 06/07/2015 à 15:09

Les provinces canadiennes dont l'économie repose sur le pétrole sont plus pessimistes que les autres, constate la Banque du Canada. (Source: Statistique Canada et Desjardins, Études économiques)

La faiblesse soutenue des cours du pétrole brut continue de peser davantage sur certaines régions du Canada que d'autres, ce qui creuse un fossé au chapitre de la confiance des entreprises, a observé la Banque du Canada.

Selon l'enquête estivale de la banque centrale sur les perspectives des entreprises, les sociétés des Prairies s'attendent à voir leurs ventes diminuer au cours des 12 prochains mois, essentiellement parce que le choc lié au plongeon des prix du pétrole s'est étendu à tous les secteurs. 

Cependant, la Banque du Canada observe un raffermissement de la demande dans les régions qui sont moins exposées au secteur de l'énergie.

Dans l'ensemble, l'enquête rapporte que les entreprises qui ont vu leurs ventes croître ces 12 derniers mois sont plus nombreuses que celles qui les ont vues diminuer, mais dans une moindre mesure que lors des enquêtes précédentes. En outre, le solde des opinions des firmes qui s'attendent à ce que leurs ventes progressent ces 12 prochains mois s'est légèrement amélioré.

L'enquête signale par ailleurs une augmentation modeste des investissements pour des machines et du matériel dans la prochaine année.

Cependant, des différences régionales marquées se dessinent à cet égard. Les intentions de dépenses sont plus importantes dans le centre du Canada et le secteur manufacturier, tandis que les régions et secteurs liés au secteur de l'énergie s'attendent à voir leurs dépenses diminuer.

Positif pour le Québec

L'équipe de Desjardins, Études économiques souligne que les intentions d’investissement des secteurs privé et public sont favorables pour le Québec cette année avec une hausse anticipée de 2,7%. Il s’agit de la première augmentation en trois ans.

«Le fait que les intentions d'investissement soient légèrement positives pour le Québec en 2015 s'avère encourageant, mais il faudra que la situation se redresse en seconde moitié d'année pour enregistrer un gain. Pour l'instant, la confiance des dirigeants d'entreprises demeure assez faible dans la province et les projets d'investissements tardent à démarrer. Les chiffres de ce matin apportent toutefois une lueur d'espoir. La croissance attendue dans le secteur de la fabrication montre que la tendance à la hausse des exportations commence enfin à se refléter sur les intentions d'investissement au Québec», lit-on dans le rapport de la société.

Plusieurs secteurs contribuent à l’augmentation, notamment la fabrication (+4,1%), le commerce de gros (+3,7%) ainsi que le transport et l’entreposage.

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