La grève qui pouvait être déclenchée à Postes Canada mercredi à 00h01 est reportée, du moins pour l’instant.
En vertu du Code canadien du travail, pour pouvoir exercer la grève ou le lock-out, le syndicat ou l’employeur doit transmettre un préavis de 72 heures, ce que ni l’un ni l’autre n’a fait à ce jour.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes (STTP) a fait savoir, lundi, qu’il avait décidé de laisser plus de temps à Postes Canada pour répondre à ses demandes. Celles-ci ont été déposées le 14 septembre dernier.
Le syndicat revendique des augmentations salariales de 3,5 % par année, alors que Postes Canada offre 1,5 % par année. D’autres clauses à négocier ont trait aux questions de santé et sécurité, de même qu’à la conciliation travail-famille.
Au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne, lundi, la présidente de la section locale de Montréal du STTP, Lise-Lyne Gélineau, a indiqué que le syndicat attendait toujours une réponse de la direction de Postes Canada et que les négociations n’étaient donc pas dans une impasse.