L'Europe et les craintes de récession pourraient nuire au TSX en 2012

Publié le 23/12/2011 à 15:28, mis à jour le 23/12/2011 à 15:45

L'Europe et les craintes de récession pourraient nuire au TSX en 2012

Publié le 23/12/2011 à 15:28, mis à jour le 23/12/2011 à 15:45

Par La Presse Canadienne

Les investisseurs canadiens devront faire preuve d'une grande agilité en 2012, contraints d'oeuvrer dans l'un des pires environnements d'investissement depuis le début 2009, alors que les marchés touchaient le fond du baril au beau milieu d'une récession mondiale déclenchée par la crise financière de Wall Street.

À une semaine de la fin de 2011, la Bourse de Toronto transige avec environ 1500 points de moins qu'au tout début de l'année _ une baisse d'environ 11 pour cent _, et environ 2400 points en deçà de son sommet du début mars.

Et aucun des problèmes qui inquiètent tant les investisseurs depuis plusieurs mois ne semble à la veille de s'évaporer _ surtout la crise des dettes en Europe, qui ne cesse de s'aggraver et menace de faire sombrer le continent dans une nouvelle récession, ce qui aurait des effets indésirables sur la plupart des autres économies dans le monde, de la Chine au Canada, en passant par les États-Unis. 

Mais à quel moment le fond du baril sera-t-il atteint?

Les marchés pourraient encore chuter, croit la gestionnaire de portefeuille Danielle Park. En fait, elle ne serait pas surprise de les voir renouer avec les creux de mars 2009, lorsque le TSX a plongé jusqu'à 7567 points.

Cela représenterait une diminution d'environ 4000 points par rapport au niveau où l'indice de référence du parquet torontois se situait dans les dernières semaines de 2011. 

"Le thème principal est le ralentissement de l'économie mondiale", explique Mme Park, qui travaille chez Venable Park Investments à Barrie, en Ontario. "Une récession n'a toujours pas été confirmée et on ne touche pas un creux sur le marché avant qu'une récession ne soit confirmée."

La plupart des économistes prédisent que l'économie canadienne affichera une croissance de moins de deux pour cent en 2012, alors qu'elle devra jongler avec la faiblesse en Europe, la lente croissance aux États-Unis et la stagnation des prix des matières premières.

Cette performance économique quelconque n'aidera pas la création d'emplois pour les 1,4 million de chômeurs, et elle ne contribuera pas à réduire le taux de chômage, actuellement de 7,4 pour cent. 

Si l'économie mondiale en vient à se contracter, une nouvelle récession privera d'emploi des millions de travailleurs de plus, partout dans le monde, en plus d'affaiblir les bénéfices des entreprises _ un des principaux vecteurs de croissance pour les cours des actions.

Prudence recommandée

La firme de Mme Park s'est retirée des marchés boursiers et "en ce moment, nous sommes dans le dollar américain et les obligations, qui ont tous fait de l'argent depuis le début de l'année, et nous attendons une nouvelle grande occasion d'achat (d'actions), probablement en 2012". 

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