L'Est de l'île de Montréal veut encourager la vague durable

Publié le 18/09/2007 à 15:47

L'Est de l'île de Montréal veut encourager la vague durable

Publié le 18/09/2007 à 15:47

Par lesaffaires.com
Dans une première québécoise, la Chambre de commerce et d'industrie de l'Est de l'île de Montréal (CCIEIM) vient de créer un poste de vice-président – Développement durable et environnement. Ahmed Galipeau, fondateur et président de AGC Communications, voit cette nomination comme un très beau défi. "J'étais déjà très actif au sein de la CCIEIM, et je peux maintenant m'attaquer à des questions qui m'interpellent d'un point de vue professionnel et personnel", précise M. Galipeau. L'Est de l'île fait face à deux défis particulièrement pressants, selon M. Galipeau. Le premier est de gérer l'héritage historique de la vocation industrielle qu'avait cette partie de la ville il y a plusieurs décennies. Les grandes industries lourdes qui s'y concentraient dans les années 1930 et 1940 ont laissé dans leur sillage de nombreux terrains contaminés."Nous sommes aux prises avec de vastes espaces industriels désuets et pollués. Ces terrains doivent non seulement être décontaminés mais ils doivent également être rendus propices à l'habitation", précise M. Galipeau. Le second dossier est le transport, notamment ce qui touche l'amélioration du transport collectif. Le projet de train de banlieue Montréal-Repentigny-Terrebonne est notamment"sur les rails", dit-il avec un sourire dans la voix, mais il ajoute bien sérieusement que la CCIEIM veillera au grain afin qu'il ne déraille pas ! Toujours en matière de transport, M. Galipeau dit applaudir le développement du Port de Montréal dans les dernières années, mais il s'inquiète du trafic accru de camions lourds sur le boulevard Ville-Marie, et de la détérioration de la qualité de vie qui en découle. Toujours dans la même veine, M. Galipeau souligne son agacement à propos du fait que des manufacturiers de l'Est de l'île ne puissent pas actuellement fonctionner à plein régime puisque l'absence de transport en commun les empêche d'instaurer des 2e et des 3e quarts de travail. La CCIEIM aurait même répertorié des exemples d'emplois qui auraient été déplacés vers Toronto pour cette raison. Alors que M. Galipeau œuvre quotidiennement dans les relations publiques chez AGC Communications, il a bien l'intention de mettre son expertise à l'œuvre pour convaincre les 1300 membres de la CCIEIM, surtout des PME, de prendre le virage du développement durable."Certains l'ont déjà amorcé, ce virage, d'autres préfèrent attendre, notamment parce qu'ils sont incertains de comment intégrer le développement durable dans leurs activités. Par la sensibilisation et l'éducation, notamment, j'ai bien l'intention de leur donner un coup de pouce !", conclut M. Galipeau. Pour aller plus loin : http://www.ccieim.qc.ca/ CCIEIM http://www.agccom.com/ AGC Communications

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