Immobilier: les terres agricoles ont la cote

Publié le 14/06/2010 à 11:59

Immobilier: les terres agricoles ont la cote

Publié le 14/06/2010 à 11:59

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

La valeur des terres agricoles du Québec a augmenté de 5,9 % au Québec l’an dernier selon une étude menée pour le compte de la Financière agricole du Québec.

Les terres agricoles, qui comprennent les terres en culture, les pâturages, les vergers, les érablières et les boisés, en excluant les bâtiments érigés sur ces propriétés, valent en moyenne 5 687 $ par hectare selon les transactions réalisées l’an dernier. En 2008, un hectare de terre agricole se vendait 5 372 $.

Les terres en cultures, qui représentent les terres cultivables sans bâtiment, ont profité de la plus forte augmentation de valeur l’an dernier, soit 12,3 %. Un hectare de terre cultivable se vendait l’an dernier 7 488 $. Depuis dix ans, la valeur des terres en culture s’est accru de presque 50 % dans la province.

C’est en Montérégie et dans Lanaudière qu’on retrouve les terres se négociant aux prix les plus élevés, deux régions où on cultive beaucoup de maïs et de soja, des denrées dont le fort prix ces dernières années a pu contribuer à rehausser la valeur de ces terres.

Les terres propices à la culture maraîchère ont aussi beaucoup contribué à la hausse du prix moyen des terres agricoles, souligne Ernest Desrosiers, vice-président au financement de la Financière agricole du Québec.

« Lorsque l’on compare les terres qui ont une utilisation comparable, celles du Québec ont une valeur comparable à celles des autres provinces ou des Etats-Unis », a-t-il ajouté lors d’une conversation téléphonique.

La baisse des taux d’intérêts observée ces dernières années a aussi facilité l’acquisition d’un nombre plus élevé de propriétés, ce qui a contribué à en faire augmenter la valeur, a expliqué M. Desrosiers.

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