F1: un passe-droit pour Bernie ?

Publié le 05/10/2009 à 12:54

F1: un passe-droit pour Bernie ?

Publié le 05/10/2009 à 12:54

Par Jean-Paul Gagné


On comprend mieux maintenant pourquoi le Grand Prix de Montréal figure dans le calendrier de la F1 pour 2010, alors que des intervenants québécois dans ce dossier disent qu’il y a un « problème technique » à régler avant d’officialiser cet événement.

Gageons que le grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a utilisé les médias et l’enthousiasme des fans pour faire pression sur les autorités gouvernementales, à qui il demande de cracher 75 millions de dollars de subventions pour présenter la FI à Montréal pendant cinq ans.

Quêteux à cheval

Quant au « problème technique », il s’agit en plutôt d’un obstacle de taille. Car ce quêteux à cheval de grand chemin ne veut rien de moins que de faire exempter de l’impôt son organisation.

De plus, selon La Presse, Bernie Ecclestone a poussé l'audace jusqu'à menacer Montréal, du Japon où il se trouvait, avec un ultimatum transmis haut et fort et sans explication aucune.

Mais pour qui se prend-t-il ?

Vraiment, c’est outrancier.

Quand une personne gagne des revenus à l’étranger ou qu’une entreprise fait des profits à l’étranger, tous les gouvernements qui se respectent retiennent un montant d’argent au titre de l’impôt à payer sur leurs profits et leurs revenus.

On comprend que les gouvernements donnent occasionnellement des subventions et des crédits d’impôt à des entreprises, des immigrants investisseurs, des chercheurs ou des experts qui s’établissent en permanence au pays et qui créent de la richesse.

Tel n’est pas le cas pour Bernie et ses acolytes, qui ne font que passer.

Ah ! les conditions !

Oui à la F1, car l’événement crée des retombées économiques.

Mais, pas à n’importe laquelle condition. 

Il n’y a pas eu de F1 à Montréal en 2009 et la métropole n’a pas arrêté de vibrer, alors même que l’économie sombrait dans la récession.

N’y a-t-il mieux à faire avec l’argent des contribuables ?

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