L'entreprise belge EZ-Algae, qui a mis au point une technologie spécialisée dans le contrôle de la prolifération des cyanobactéries, installera bientôt son siège social québécois à Drummondville. EZ-Algae a mis au point un système de projection d'ondes ultrasoniques qui éliminerait les cyanobactéries en s'attaquant aux vacuoles de gaz des algues. Dans un tel environnement, selon le site web de la compagnie, aucune algue flottante ne peut se reproduire. "L'onde vient briser la vacuole qui permet à l'algue de monter ou de descendre dans l'eau, on tue ainsi l'algue sans toucher aux cyanotoxines qui sont dans celle-ci, explique Mark Vanderbeken, propriétaire d'EZ-Algae. On n'enlève pas l'algue mais on l'empêche de proliférer." C'est donc avant tout un système de prévention."Les gens vont penser que parce qu'il n'y a plus d'algues, il n'y a plus de problème de phosphates, explique Mark Vanderbeken. Au fond, l'algue bleue c'est une cloche d'alarme qui montre qu'il y a un problème." Tout en lorgnant du coté du gouvernement, l'entreprise espère pouvoir vendre son produit aux propriétaires de piscines résidentielles, d'étangs ou de lacs privés."L'utilisation de notre technologie permet aux propriétaires de piscines de réduire la quantité de chlore qu'ils utilisent puisqu'il y a moins d'algues à neutraliser, poursuit l'entrepreneur belge. Il y a autant d'applications au plan privé qu'il y en a au niveau gouvernemental." EZ-Algae emploie déjà cinq personnes en Belgique, où son système est produit en sous-traitance, et le bureau de Drummondville ajoutera à cet effectif dès que l'entreprise aura reçu les autorisations et les certifications nécessaires pour vendre ses produits au Québec et au Canada."Drummondville est un site très central, situé à mi-chemin entre Montréal et Québec, explique le propriétaire de l'entreprise. Je n'ai pas trouvé d'autre endroit où l'on puisse se construire à moins d'un kilomètre du centre-ville où l'entreprise est installée." Le système a été développé en Europe pour venir en aide aux cultivateurs de tomates qui faisaient face à un problème de bactéries semblables puisqu'une fois trempées par l'eau de pluie, les tomates devenaient un environnement parfait pour le développement des bactéries."