"Compréhension" d'Obama pour les "anti-Wall Street"

Publié le 17/10/2011 à 13:01

"Compréhension" d'Obama pour les "anti-Wall Street"

Publié le 17/10/2011 à 13:01

Par AFP

Barack Obama éprouve de la "compréhension" pour la colère des manifestants anti-Wall Street, a affirmé lundi son porte-parole, en liant ce phénomène à la volonté de déréglementation affichée par les adversaires républicains du président des Etats-Unis.

"Nous avons exprimé, et le président a exprimé, une compréhension de la colère que ces manifestations trahissent et représentent", a déclaré Jay Carney aux journalistes à bord de l'avion Air Force One qui transportait M. Obama de Washington à Asheville (Caroline du Nord, sud-est) où il entamait une tournée de trois jours en autocar, au contact des Américains moyens.

Selon M. Carney, "deux choses sont liées: la colère que la classe moyenne éprouve au sujet de l'état de l'économie (...) et l'idée que Wall Street, dans le passé, a joué selon des règles différentes de l'Amérique moyenne, mais a été aidée, et à bon escient, par le gouvernement fédéral afin d'éviter un effondrement du secteur financier".

Le porte-parole a aussi estimé qu'il existait une "colère vis-à-vis des tentatives de certains d'abroger les protections (des consommateurs) pour lesquelles le président s'est battu avec tant d'acharnement", allusion à un ensemble de lois de régulation du secteur financier adoptées pendant l'été 2010.

"Je n'ai pas à insinuer que c'est l'objectif des républicains, y compris les candidats à la présidence, d'abroger ces réformes, parce qu'ils l'ont dit eux-mêmes", a poursuivi M. Carney.

Lors de son discours à Asheville, M. Obama s'en est pris aux républicains, qualifiés de parti du "non" après que leurs sénateurs eurent bloqué la semaine dernière l'examen initial de son plan emploi. Il a aussi accusé ses adversaires de défendre les banquiers de Wall Street, cible d'un mouvement de colère ("Occupy Wall Street") qui a pris de l'ampleur ces dernières semaines.

Le président a estimé que ses adversaires n'avaient pas de plan pour relancer l'emploi, sinon de "revenir au bon vieux temps avant la crise financière, quand Wall Street écrivait ses propres règles" de fonctionnement.

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