Photo: Citizenpost.fr
En page 2: leur idée insolite pour améliorer le quotidien de leurs employés.
1-Embaucher des pirates informatiques qui ont réussi un tour de force en prenant le contrôle de la nouvelle Jeep Cherokee, voilà la dernière stratégie de Uber pour mettre au point son propre véhicule automatisé. La société de San Francisco vient d'engager les deux chercheurs en TI qui étaient parvenus à prendre le contrôle, à distance, d'une Jeep Cherokee, Chris Valasek et Charlie Miller. Ceux-ci travaillent désormais pour le centre de technologies d'Uber, rapporte Trends. La technologie avancée qui équipe aujourd'hui certains véhicules, entre autres des réseaux sans fil, les rendent plus vulnérables à une cyberattaque. Le «hacking» des deux spécialistes avait contraint le fabricant Fiat Chrysler à rappeler plus de 1,4 million de voitures. Par ailleurs, Le Soleil rapporte que le gouvernement Couillard exigerait un permis et des assurances pour Uber, plutôt qu'une interdiction pure et simple du service de transport UberX, comme en rêve l'industrie du taxi. Propulsée par les progrès technologiques, Uber ne peut être contenue de façon coercitive ou répressive, dit M. Couillard. Mais la société peut être encadrée de manière à assurer une équité envers les chauffeurs de taxi traditionnels. Québec est donc favorable à l'instauration d'un permis pour les chauffeurs d'Uber et à une obligation de contracter une assurance commerciale.
2-Ashley Madison est en déroute, vive Ohlala! Ce site de rencontres allemand semble aller encore plus loin que la controversée plateforme Ashley Madison. Il permet aux femmes de se faire payer en échange d,une rencontre, écrit Le Parisien. Son slogan: « Rencontrez une superbe femme? Payez pour un rendez-vous.» Le client d'Ohlala inscrit détaille le type de compagnie qu’il recherche et indique le prix qu’il est prêt à payer pour une durée prédéterminée, détaille le journal suisse Le Matin. Il mentionne également le lieu de la rencontre puis envoie sa requête. Celle-ci n’est reçue que par les femmes disponibles se trouvant dans le périmètre défini. Elles peuvent parfaitement refuser l’offre. Si la demande les intéresse, elles y répondent. C’est à ce moment que leur profil se dévoile à l’utilisateur. Les deux parties peuvent alors discuter sur un forum privé pour fixer les modalités de la transaction. «Ce n'est absolument pas de la prostitution, c'est un site de rencontre qui met en contact les gens qui souhaitent avoir des rencontres de qualité et payer pour cela», fait valoir Pia Popenreiter, la créatrice du site âgée de 28 ans. Une question se pose alors: le site d'Ohlala sera-t-il également ciblé par le groupe de pirates qui a entraîné le déclin d'Ashley Madison?
3-La Chine inquiète encore les investisseurs, ce qui contribue à l’orientation négative des Bourses américaines en cette dernière séance d’août. Vers 7h50, les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq reculent de respectivement 0,83%, 0,85% et 0,66%, selon les marchés à terme. Le Baril de pétrole Brent, la référence au Québec, perd de son côté 2,26% à 48,92$US. Lisez notre rubrique Ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture pour l’aperçu complet des marchés.
4-Comme si la situation n'était pas assez tendue sur les marchés financiers mondiaux, un journaliste a contribué à semer la panique et le désordre sur la Bourse chinoise. Wang Xiaolu, journaliste au magazine Caijing, a été mis en détention après la récente tempête boursière chinoise, pour diffusion de fausses nouvelles sur les titres et les marchés à terme, rapporte Le Monde, citant l’agence officielle Chine nouvelle. Dans un article publié en juillet, le journaliste affirmait que l’autorité de réglementation des valeurs mobilières étudiait la possibilité d’une sortie des fonds publics du marché. La commission de régulation des marchés financiers chinoise (CSRC) avait rapidement démenti les écrits du journaliste, les qualifiant d'«irresponsables». Selon l’agence, le journaliste a «avoué» que ses «fausses informations» avaient «provoqué la panique et le désordre à la Bourse, sérieusement sapé la confiance dans les marchés et infligé d’énormes pertes au pays et aux investisseurs».
5-Nouvelle tuile pour le plus important producteur mondial de papier journal, Produits forestiers Resolu(Tor., RFP). Le géant montréalais ne pourra plus vendre de papier au groupe allemand des médias Axel Springer en raison de tensions entre le producteur forestier et les autochtones et les écologistes, dont Greenpeace, écrit RFI. Resolu a perdu il y a deux ans sa certification environnementale FSC et cela commence à nuire sérieusement à ses exportations de papier. Resolu et Greenpeace se mènent une véritable guerre ouverte au Québec, note RFI. L'organisation écologiste dénonce la destruction des dernières forêts préservées, dans le nord de la province, et la négation des droits de communautés autochtones liés à la forêt. Cette lutte a même un symbole, le caribou des bois. La conservation de l'habitat de ce parent du renne, dans certaines zones sauvages, constitue l'une des clauses de la certification environnementale FSC. En négligeant sa conservation, Resolu a vu son label suspendu. Best Buy, des imprimeurs et des pharmacies américaines ont choisi de boycotter Résolu. Par ailleurs, le Globe & Mail évoque une possible fusion entre Resolu et Tembec(Tor., TMB). Cette dernière a vu son titre tomber sous les 1$(ce qui lui vaut le qualificatif de Penny stock), ce qui relance le moulin à rumeurs. Prem Watsa, grand patron de l’assureur Fairfax, est le principal actionnaire des deux sociétés montréalaises. Bien qu’une union est possible, aucun plan à court terme en ce sens n’est prévu, selon une source citée par le Globe.
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