10 choses à savoir jeudi

Publié le 30/07/2015 à 08:04

10 choses à savoir jeudi

Publié le 30/07/2015 à 08:04

Par Yannick Clérouin et Julien Abadie

S'injecter une puce pour moins de 100$? Des gants en cadavres d'animaux? C'est en page 2!

1-Il y a quelques mois encore, la confiance des entrepreneurs du Québec était la plus faible au pays, après celle de l’Île-du-Prince-Edouard. Le portrait a considérablement changé et les propriétaires de PME québécois sont légèrement plus confiants que ceux de l’ensemble du Canada, selon l’indice du Baromètre des affaires de la FCEI. Mais ce n’est pas tant que les entrepreneurs québécois ont eu un regain fulgurant d’optimisme, mais plutôt parce que les propriétaires de PME des provinces productrices de ressources, notamment l’Alberta, sont devenus nettement plus pessimistes. L’indice du baromètre des affaires de la FCEI pour le Québec a légèrement progressé en juillet pour s’établir à 58,5, comparativement à 58,2 pour l’ensemble du Canada. En Alberta, l’indice se situe à 43,9. Au Québec, 16% des chefs d’entreprise prévoient recruter du personnel à temps plein au cours des prochains mois, tandis que 9% comptent réduire leurs effectifs. La faiblesse de la demande demeure la principale limite en termes de ventes ou d’augmentation de la production des PME québécoises.

2-Non, la Uber économie, ce modèle d’entreprise basé sur le partage, n’est pas la solution miracle. C’est ce que Homejoy, une start-up de San Francisco, vient d’expérimenter à ses dépens, nous raconte le blogue Silicon Valley du Monde. Fondée il y a 3 ans, cette plate-forme de ménage à domicile qui mettait en relation professionnels du ménage et locataires/propriétaires, va fermer ses portes faute de liquidités. Passée par Y Combinator, elle avait pourtant levé 40 millions de dollars en 2013, notamment auprès du fonds d’investissement de Google, mais quatre actions en justice auront eu raison d’elle. En cause? Son modèle économique. Comme Uber, Homejoy s’appuyait sur un réseau de travailleurs indépendant qui lui permettait d’être flexible et surtout de faire d’énormes économies en terme de masse salariale. Or, des plaintes ont été déposées pour requalifier ces travailleurs indépendants en salariés à part entière. À cause de ces poursuites judiciaires, la société n’a pas pu procéder à une nouvelle levée de fonds et doit donc cesser ses activités. La question de la viabilité à long terme de ce modèle économique reste donc à prouver.

3-Barack Obama veut un super ordinateur pour 2025. Et ce n'est pas un caprice, mais une nécessité stratégique. The Verge nous raconte que ces monstres informatiques sont en effet essentiels pour tout ce qui touche à la médecine, à la science climatique, à l’aérospatiale… La Maison Blanche vient donc de lancer un plan d’action pour que les États-Unis restent au sommet de cette technologie. L’objectif? Passer la barre du exaflop d’ici 2023. Autrement dit, disposer d’un super ordinateur capable d’effectuer chaque seconde 10 puissance 18 opérations, soit un milliard de milliard de calculs(!). Rappelons que les plus puissants ordinateurs actuellement fabriqués aux États-Unis atteindront en 2017 les 100 petaflops (1 petaflop = 10 puissance 15 opérations par seconde). Mais passer la barre du exaflop ne sera pas simple: actuellement, il faudrait une centrale entière pour faire tourner ce genre d’ordinateur. Pour y arriver, les scientifiques comptent donc sur un bond technologique en terme d’architecture informatique.

4-Les Bourses américaines se montrent hésitantes jeudi. Vers 7h50, les contrats à terme sur les indices S&P 500 et Dow Jones reculent de respectivement 0,05% et 0,04%. Ceux sur le Nasdaq gagnent en revanche 0,09%. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, bondit de 1,31% à 54,08$US. Consulez notre rubrique Ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture pour notre revue boursière. Par ailleurs,Bombardier(Tor., BBD.B) a dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions à son deuxième trimestre. Lisez notre compte rendu des résultats.

5-Les intempéries ont récemment causé des perturbations sur l’activité économique au Québec, mais sommes-nous vraiment prêts à faire face aux tempêtes solaires? Les plus fortes tempêtes pourraient causer des dégâts au réseau électrique, aux télécommunications et aux satellites ou encore perturber le trafic aérien, souligne Rue89, reprenant un rapport publié par le Bureau du cabinet, rattaché au premier ministre britannique, dans le Guardian. La plus forte tempête connue a eu lieu en 1859, où plusieurs télégraphistes avaient pris des décharges. Or, notre dépendance à la technologie a explosé depuis. Le Québec n’a pas été épargné. Le rapport du gouvernement britannique rappelle qu’en 1989, quelque 6 millions de Québécois avaient été privés de courant pendant neuf heures après une variation magnétique terrestre provoquée par un fort vent solaire. Le rapport britannique affirme qu’il n’y a rien qui nous permette de nous éviter les impacts de tempêtes venues de l’espace. Les autorités ou gestionnaires d’infrastructures peuvent toutefois prendre des mesures préventives, dont au premier chef, bien comprendre les risques et mettre en place des plans d’urgence. Le message est donc lancé...

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