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Le géant américain de la distribution Walmart, qui a plusieurs fois donné le ton sur les consignes à suivre depuis le début de la pandémie, a demandé vendredi à tous ses employés de remettre le masque dans les zones où le coronavirus est virulent.

Pour les clients, Walmart prévoit de poster des affiches à l'entrée de ses établissements les encourageant «fortement» à se couvrir le bas du visage sans toutefois les y obliger.

Walmart dit se calquer sur les conseils des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique des États-Unis, qui ont de nouveau préconisé le port du masque en intérieur dans les zones où la circulation du virus est importante, même pour les personnes vaccinées.

La nouvelle règle s'applique donc aux salariés travaillant dans les supermarchés, les entrepôts et les bureaux, qu'ils aient ou non reçu le sérum, précise Walmart sur son site internet. 

Le groupe indiquera chaque semaine les zones concernées, en fonction des nouvelles données du CDC sur les taux de transmission.

L'été dernier, lorsque le masque était devenu aux États-Unis un symbole d'appartenance politique entre pro et anti-Trump, Walmart avait pris position en rendant le port obligatoire dans ses magasins, au risque de déplaire à une partie de sa clientèle.

Craintes du variant Delta

Le numéro un américain de la distribution, et l'un des plus gros employeurs privés du pays, avait été suivi par de nombreuses autres chaînes. 

En mai, au lendemain de l'annonce d'un assouplissement des recommandations sur les masques par les CDC, Walmart avait décidé que la protection faciale n'était plus obligatoire dans ses magasins, mais qu'elle restait de rigueur lorsque la législation locale l'exigeait.

La propagation du variant Delta, qui fait flamber les cas de COVID-19 dans le monde, a depuis changé la donne et de nombreuses entreprises prennent de nouvelles mesures. 

Disney a aussi réimposé le masque à ses visiteurs dans les endroits fermés.

Google et Facebook ont annoncé mercredi qu'ils exigeraient de tous leurs employés amenés à se rendre dans leurs locaux qu'ils soient vaccinés. 

Uber leur a emboîté le pas jeudi, selon des médias américains.