Vendre en Chine, non merci

Publié le 20/02/2010 à 00:00

Vendre en Chine, non merci

Publié le 20/02/2010 à 00:00

Par François Normand

Même si la Chine est le marché de consommateurs le plus prometteur du monde, l'entreprise montréalaise Globe Électrique préfère se concentrer sur l'Amérique du Nord, où la logistique est beaucoup plus simple.

" Les lois et les tarifs en Chine sont compliqués, sans parler du coût élevé d'y faire des affaires ", explique Edward Weinstein, le pdg du fabricant d'équipement électrique, d'ampoules et de luminaires.

Globe connaît très bien la Chine. L'entreprise familiale y fait fabriquer tous ses produits depuis huit ans. Présente en Asie depuis le début des années 1980, Globe a déjà eu des fournisseurs en Corée du Sud et à Taïwan.

En Chine, le bureau chef se trouve à Hong-Kong, mais l'entreprise a aussi des bureaux administratifs non loin de là, à Shenzhen, et à Macau, l'ancienne colonie portugaise.

Deux coentreprises fabriquent en Chine - Asia Lighting et Joinluck - la gamme des 20 produits de Globe. La production est ensuite expédiée chez les clients commerciaux de l'entreprise au Canada et aux États-Unis.

Globe pourrait sans doute vendre des produits en Chine, mais Edward Weinstein estime que le marché nord-américain offre beaucoup de potentiel de croissance et il ne veut pas que Globe disperse ses énergies.

" On ne peut pas tout faire. Nous pourrions certes faire n'importe quoi, mais je n'ai pas de ressources pour cela ", dit M. Weinstein.

Malgré tout, l'entreprise n'exclut pas l'idée de vendre en Chine à plus long terme. " D'ici cinq ans, notre stratégie sera d'alimenter le marché nord-américain. Après, on verra. "

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