Uniprix se dit ouverte à des «partenariats»

Publié le 03/03/2009 à 00:00

Uniprix se dit ouverte à des «partenariats»

Publié le 03/03/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
La chaîne de pharmacies pourrait «considérer d'autres offres de financement», a indiqué mardi un porte-parole, Pierre Gince, au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne.

L'entreprise «est ouverte» à des partenariats, a ajouté M. Gince, en refusant toutefois d'indiquer si des pourparlers avaient lieu actuellement.

Vendredi, McKesson a retiré son offre d'achat pour Uniprix après avoir été incapable de convaincre suffisamment de pharmaciens de déposer leurs actions.

Jacques Nantel, professeur de marketing à HEC-Montréal, croit que McKesson reviendra à la charge en proposant d'investir dans Uniprix afin de devenir actionnaire minoritaire de l'entreprise.

Selon le quotidien «Le Soleil», l'offre d'achat rejetée la semaine dernière se chiffrait à 72 millions $ et visait 51 pour cent des actions d'Uniprix (soit 391 978 $ l'action).

M. Gince n'a pas voulu dire quelle proportion des 187 pharmaciens-actionnaires a refusé d'entériner la proposition de McKesson, invoquant des motifs de confidentialité.

Le porte-parole a assuré que le rejet de l'offre d'achat ne constituait pas un désaveu de la direction d'Uniprix, ni de son conseil d'administration. La proposition de McKesson "n'était pas hostile", mais "pas entérinée" non plus par le conseil, a précisé M. Gince.

Personne dans le milieu de la pharmacie n'a été étonné d'apprendre le rejet de l'offre, a souligné M. Nantel. Chez Uniprix, plusieurs projets d'acquisition d'entreprises, de vente du groupe ou de fusion ont avorté au cours des dernières années, a relevé le professeur.

Avant que McKesson n'annonce le retrait de son offre, des pharmaciens réfractaires songeaient à contester devant les tribunaux la légalité de la convention d'achat signée par Uniprix et McKesson, a écrit Le Soleil.

D'après le dissidents, une clause de l'accord permettrait à McKesson d'acquérir unilatéralement 15 pour cent du capital-actions d'Uniprix et d'obtenir deux sièges au conseil d'administration en cas d'échec de l'offre d'achat.Uniprix dit avoir reçu quelques propositions d'investissement en 2007.

L'entreprise a alors retenu les services de deux firmes indépendantes afin d'établir sa valeur et de guider ses dirigeants dans le choix d'une offre équitable pour les actionnaires.

En avril 2008, la majorité des actionnaires a accepté qu'Uniprix négocie avec McKesson. Cette dernière a finalement déposé son offre d'achat le 31 décembre.

La chaîne compte près de 400 points de vente et détient 26 pour cent du marché québécois. Son chiffre d'affaires a atteint 1,6 milliard $ en 2008.

L'an dernier, McKesson a acquis Proxim, un autre regroupement québécois de pharmacies.

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