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Quincaillerie Richelieu atteint la cible de justesse au troisième trimestre, malgré une forte croissance. L’entreprise montréalaise profite de sa percée aux États-Unis.
Au troisième trimestre terminé le 31 août, le bénéfice net a augmenté de 11,8% à 12,8 millions $. Le bénéfice par action est de 60 cents. C’est similaire à l’attente de 60,5 cents des analystes interrogés par Bloomberg.
L’action du spécialiste des produits de quincaillerie réagit négativement vers 11 heures. Le titre perd 0,95% à 33,23$ à la Bourse de Toronto.
Le détaillant a enregistré une croissance de 9,3 % de ses ventes à 148,8 millions $. C’est mieux que les 144 millions prévus par les analystes interrogés par Bloomberg.
Quincaillerie Richelieu indique que la marge bénéficiaire brute est en légère baisse. Les frais liés à l’acquisition de Courter, à l’introduction des États-Unis et à l’adoption de nouveaux programmes marketing.
La société a pu bénéficier d’une solide croissance de ses activités aux États-Unis, un marché qu’elle souhaite pénétrer. Les ventes ont augmenté de 27% à 34,2 millions $ US. De cette croissance, 13,9 points de pourcentage provient de la croissance naturelle et 13,1 points de pourcentage provient de l’acquisition de CourterCo (1er mai 2012).
« Cette croissance reflète nos efforts de pénétration de marché tant dans le marché des fabricants que dans celui des détaillants ainsi que la diversification de l'offre et la création de synergies », a souligné M. Richard Lord, président et chef de la direction de Richelieu.
La progression des activités canadienne est plus modeste. Les revenus ont progressé de 3,9% à 114,2 millions $.
Le bilan de la société s’améliore au troisième trimestre. Les flux de trésorerie ont augmenté de 8% à 15 millions $.
Au 31 août, la dette de l’entreprise était de 820 000 $. Cela se compare à une dette de 1,2 million au 30 novembre. L’encaisse totale nette de la dette est de 38,8 millions $, contre 23,6 millions toujours le 30 novembre.
