Vitrine du détail: Marketing sur Facebook: oui, je le veux !

Offert par Les Affaires


Édition du 25 Janvier 2014

Vitrine du détail: Marketing sur Facebook: oui, je le veux !

Offert par Les Affaires


Édition du 25 Janvier 2014

Un bijoutier de Lévis qui n'existe que sur le Web voit ses ventes exploser grâce au marketing ciblé sur Facebook.

La jeune entreprise Les Artisans du passage, qui fabrique des alliances personnalisées par impression 3D, a quintuplé ses ventes en 2013 grâce à l'empressement des nouveaux fiancés à annoncer leur intention de mariage à tous leurs amis Facebook.

Après deux années difficiles à essayer de faire décoller ses ventes au Salon de la mariée et dans les magazines spécialisés, le président des Artisans du passage, Charles-Olivier Roy, s'est payé une publicité sur Facebook en novembre 2012, avec la jolie photo d'une de ses bagues. Un an plus tard, sa page comptait près de 12 000 fans partout au Québec.

«Dès que nos fans changent leur statut pour celui de fiancé, on envoie une publicité qui leur est destinée. Et comme Facebook nous autorise aussi à parler à leurs amis, nous rejoignons donc 1,5 million de Québécois. Nous envoyons aussi de la publicité à tous les nouveaux fiancés de Facebook au Québec», explique le jeune entrepreneur.

«On ne mise plus sur le marché local, comme bien des bijoutiers. On va chercher le client où il est», explique M. Roy, qui a envoyé des commandes allant jusqu'à 3 500 $ sans jamais rencontrer ses clients.

Des produits uniques

Sur demande, le bijoutier, qui a étudié le design industriel en France, envoie par la poste un ensemble avec anneaux détachables pour prendre la mesure des doigts. Il envoie également un encrier et du papier blanc pour recevoir les empreintes digitales qui décoreront l'alliance personnalisée, laquelle sera créée par impression 3D.

«Je voulais adapter le produit au client, dans une perspective de développement durable. Trouver le meilleur produit que l'on pourrait faire différemment un million de fois», raconte M. Roy, content d'avoir imaginé un bijou unique, dont la symbolique rejoint parfaitement celle du mariage.

Le marketing Facebook lui coûte en moyenne 1 $ pour chaque tranche de 13 $ de vente. À l'occasion du Black Friday, avant Noël, il a présenté une offre de 15 % de rabais qui a été si populaire que son dollar publicitaire lui a rapporté 17 $ de revenus ; 143 000 personnes ont consulté la publicité.

«Je trouve que c'est pas mal pour une jeune PME de Lévis», se réjouit M. Roy.

Facebook ajuste ses prix publicitaires en fonction du nombre de clics. Au départ, chaque clic coûtait 1 $ aux Artisans du passage. Aujourd'hui, c'est dix fois moins. Les publicités efficaces sont mises en valeur par le réseau social, qui tire profit de leur popularité.

«Nos ratios sont dix fois plus élevés que la moyenne des bonnes publicités Facebook, a analysé M. Roy. Donc, Facebook a intérêt à bien nous positionner, parce que ça lui rapporte aussi.»

Maintenant qu'il a découvert comment bien vendre son produit au Québec, Charles-Olivier Roy compte étendre son marché. «On a trouvé notre recette. On ira ailleurs au Canada. Et on veut aller en Chine le plus vite possible, car c'est là que les gens se marient le plus. Le défi sera la livraison sécurisée. Il faudra se trouver des partenaires sur place.»

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