Le recul accusé dans quatre des sept secteurs a contribué à cette troisième baisse enregistrée en quatre mois, a souligné Statistique Canada.

Le repli a été attribuable à la fois à la diminution de la demande d'exportation de marchandises canadiennes, dont une grande partie passe par les marchés de gros, et au manque de vigueur des ventes au Canada.

La plus forte baisse, soit 6,0 pour cent, a été observée dans le secteur des produits divers. Le ralentissement dans ce secteur s'explique surtout par la baisse marquée des ventes de produits chimiques agricoles et d'autres fournitures agricoles ainsi que par la baisse de la demande et des prix des métaux recyclables.

Les ventes du secteur des produits automobiles ont, pour leur part, fléchi de 2,2 pour cent en novembre, alors que celles du secteur des machines et des fournitures électroniques se sont repliées de 1,6 pour cent.

Le secteur des matériaux de construction a reculé de 1,3 pour cent, en raison des baisses observées dans le groupe des produits métalliques (-4,3 pour cent) et dans celui du bois d'oeuvre et des menuiseries (-3,5 pour cent)

Le secteur des produits agricoles a enregistré une croissance de 3,5 pour cent, tandis que les ventes ont progressé de 0,2 pour cent à la fois dans le secteur des produits alimentaires, du tabac et de l'alcool et dans celui des articles personnels et ménagers.

Dans l'ensemble, toutes les provinces, sauf l'Ile-du-Prince-Edouard, ont indiqué une diminution des ventes en novembre.

Pour ce qui est des stocks des grossistes, ils ont augmenté pour un neuvième mois consécutif, en hausse de 1,0 pour cent en novembre.

Le ralentissement des ventes combiné à une augmentation des stocks s'est traduit par une hausse du ratio des stocks aux ventes, lequel est passé de 1,28 en octobre à 1,32 en novembre, a souligné Statistique Canada. Il s'agit du ratio le plus élevé observé depuis février 2001.

Le ratio des stocks aux ventes est une mesure du temps (en mois) qu'il faudrait pour épuiser les stocks au rythme actuel des ventes.