La réputation de Tim Hortons en chute libre

Publié le 23/05/2018 à 11:31

La réputation de Tim Hortons en chute libre

Publié le 23/05/2018 à 11:31

L'enseigne voit son image écornée dans une nouvelle étude qui examine les entreprises les plus réputées au Canada.

«La trop grande cupidité a démoli notre Tim», nous partageait récemment un lecteur ancien fidèle de Tim Hortons. «C'est comme si les entreprises vivaient maintenant dans un état permanent de crise imminente», commentait deux mois auparavant Christian Bourque, vice-président et associé de la firme de sondage Léger, devant les derniers résultats de son enquête annuelle sur la réputation. Au palmarès des entreprises ayant vu leur réputation le plus décliner apparaissait Tim Hortons (-17 places), ayant notamment souffert de faux pas divers à l'occasion de la hausse du salaire minimum en Ontario.

Selon le cabinet de recherche Reputation Institute, Tim Hortons vient de dégringoler de la 13e à la 67e place, soit l'une des plus grandes baisses parmi les 250 entreprises analysées cette année, même si la marque est toujours considérée comme ayant une «forte réputation».

L'étude est fondée sur les évaluations de 27 000 Canadiens, qui sont invités à noter les entreprises sur leurs produits, l'innovation, la gouvernance en milieu de travail, la citoyenneté, le leadership et le rendement financier.

Google, Lego et Rolex sont en tête de liste, tandis que les marques canadiennes MEC, Jean Coutu et Canadian Tire se classent parmi les 20 premières. Shoppers Drug Mart/Pharmaprix, Home Hardware, Cineplex, Roots et Sleep Country Canada figurent parmi les 50 premières. 

Cette étude est publiée après qu'un classement similaire dévoilé en avril par la firme Léger eut délogé Tim Hortons de la quatrième place pour le reléguer en 50e position.

Les changements font suite à une dispute publique entre la société mère de Tim Hortons, Restaurant Brands International, et la Great White North Franchisee Association, qui prétend représenter plus de la moitié des franchisés de la bannière.

Ces derniers mois, ils se sont querellés concernant les mesures de réduction des coûts prises par certains franchisés à la suite de la hausse du salaire minimum en Ontario, de l'utilisation abusive d'un fonds publicitaire national et d'un plan de rénovation de 700 millions $.

 

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

Il y a 59 minutes | François Normand

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?