L'Université Laval lance le premier bac en commerce de détail au Québec

Publié le 14/02/2013 à 10:26, mis à jour le 18/02/2013 à 14:14

L'Université Laval lance le premier bac en commerce de détail au Québec

Publié le 14/02/2013 à 10:26, mis à jour le 18/02/2013 à 14:14

Par Marie-Eve Fournier

Léopold Turgeon, pdg du Conseil québécois du commerce de détail (à gauche), Peter Simons, président de la Maison Simons (au centre) et Michel Gendron, doyen de FSA ULaval.

L’Université Laval offrira dès septembre prochain le premier baccalauréat en administration des affaires avec un cheminement spécialisé (mineure) en commerce de détail au Québec. La nouvelle a été annoncée jeudi matin dans la Vieille-Capitale, au cours d’un point de presse.

Le programme a été développé en collaboration avec le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), Jean Coutu, Winners et Canadian Tire. Mais aucune entreprise ne participera à son financement.

L’université s’attend à accueillir une vingtaine d’étudiants la première année.

Deux constats ont justifié la création du baccalauréat, a précisé Michel Gendron, doyen de FSA ULaval (Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval). «La gestion des grands établissements de commerce de détail est de plus en plus complexe en raison notamment de la concurrence grandissante, de l’utilisation accrue des appareils mobiles et du déploiement de nouvelles technologies de paiement. Ensuite, les grandes bannières (sic) se disputent les meilleurs gestionnaires déjà en place et le secteur manque de relève qualifiée.»

Les étudiants auront la possibilité de faire un stage en entreprise, mais cette étape ne sera pas essentielle à l’obtention d’un diplôme. L’université aimerait par ailleurs conclure des ententes avec des universités hors Québec pour que des étudiants puissent obtenir des stages d’études dans d’autres provinces.

Peter Simons, président des magasins du même nom, était présent au lancement. Il n’a pas pris la parole.

Selon le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), cette formation «sera bénéfique aux détaillants, puisqu’il formera des gestionnaires de haut niveau répondant aux besoins spécifiques du marché, tout en relevant le défi d’assurer une relève de qualité, enjeu majeur de notre secteur», a déclaré le pdg du CQCD, Léopold Turgeon.

HEC-Montréal propose pour sa part un certificat en gestion du commerce de détail, ainsi qu’un programme intensif de 45 heures pour les dirigeants et les gestionnaires d'expérience (financé en partie par la SAQ).

Selon Jacques Nantel, créateur de cette formation intensive et professeur de marketing, l’intérêt pour une formation de trois ans est assez mitigé au Québec. «À 19 ans, la majorité des jeunes ne rêvent pas de commerce de détail. Ce n’est pas sur leur radar», avait-il récemment mentionné à Les Affaires.

Le programme intensif SAQ-HEC est offert depuis quatre ans au coût de 3000 $. Chaque année, entre 20 et 35 étudiants s’y inscrivent.

 

 

À la une

Faut-il acheter présentement l'action de Nvidia?

Mis à jour il y a 36 minutes | Morningstar

Depuis son introduction en bourse en 1999, l’action de Nvidia a explosé de plus de 30 000%.

Alstom va vendre une partie de ses activités de signalisation en Amérique du Nord pour 630 millions d’euros

Il y a 24 minutes | AFP

Cette activité représente un chiffre d’affaires d’environ 300 millions d’euros pour Alstom,

Gain en capital: la fiscalité va nuire à l’économie, selon le patron de la Nationale

Il y a 39 minutes | La Presse Canadienne

Le banquier craint que la mesure ne décourage l’investissement au Canada.