G-20 : Obama appelle à l'unité

Publié le 01/04/2009 à 00:00

G-20 : Obama appelle à l'unité

Publié le 01/04/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne

Le Premier ministre britannique Gordon Brown s'est, lui, déclaré confiant quant à l'adoption à Londres d'"un plan mondial" de lutte contre la récession.

"Nous ne pouvons répondre à ce défi qu'ensemble", a affirmé le président américain, dont c'est le premier sommet international, lors d'une conférence de presse conjointe avec Gordon Brown à Londres. "J'ai une confiance absolue dans le fait que cette réunion va refléter un consensus énorme sur la nécessité de travailler de concert face à ces problèmes."

Le chef de la Maison Blanche a appelé les pays du G-20 à soutenir la croissance et à travailler ensemble sur des réformes de régulation du système financier, plutôt que de succomber aux réflexes protectionnistes qui ont aggravé la Grande dépression dans les années 1930. "C'est une erreur que nous ne pouvons pas nous permettre de répéter", a-t-il insisté.

A ses côtés, Gordon Brown s'est réjoui de l'esprit de consensus qui, selon lui, anime les dirigeants du G-20 au moment de se rassembler à Londres. "Comme l'a dit le président Obama, jamais le monde ne s'était rassemblé de cette manière pour faire face à une crise économique", a-t-il déclaré, affirmant qu'un accord mondial serait conclu à l'issue du G-20. "Nous sommes à quelques heures, je pense, de nous entendre sur un plan mondial de reprise et de réformes économiques", a-t-il assuré.

Interrogé sur les éventuelles dissensions entre les pays européens et les Etats-Unis, qui font pression pour de nouveaux plans de relance nationaux en Europe, Barack Obama a affirmé que ces différends étaient "considérablement exagérés". Et d'ajouter que la délégation américaine se présentait à Londres "pour écouter, pas pour donner des leçons". "Cela dit, nous ne devons pas manquer l'opportunité de donner la direction", a-t-il souligné.

A la question de savoir si les Etats-Unis devaient être tenus responsables de la crise économique, le chef de la Maison Blanche a affirmé vouloir aller de l'avant plutôt que de regarder en arrière. Il a assuré n'avoir aucune crainte quant à la stabilité du système économique américain. "Je pense que notre modèle économique a une résonance, que notre modèle politique est durable, et que nos idéaux ont traversé les périodes les plus difficiles", a-t-il expliqué.

M. Obama devait aussi rencontrer à Londres le principal rival de M. Brown, le chef du Parti conservateur David Cameron. Le président américain et son épouse Michelle étaient attendus dans l'après-midi au palais de Buckingham pour une audience avec la reine Elizabeth II.

Paradis fiscaux sous pression

Par ailleurs, le président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique Gordon Brown se sont entendus à quelques heures de l'ouverture du G-20 de Londres pour défendre «plus de régulation financière».

Ils ont "réaffirmé leur attitude très ferme sur paradis fiscaux" lors d'une conversation téléphonique, selon l'Elysée.

"Au cours de cet entretien, ils ont réaffirmé leur positions pour plus de régulation financière et ils ont réaffirmé leur attitude très ferme sur les paradis fiscaux", ont rapporté les services de la présidence française.

L'entretien s'est déroulé dans un "excellent climat", a-t-on assuré de même source.

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