Photo: LesAffaires.com
Malgré un début d’année ralenti par de forts vents déflationnistes, la direction de Metro demeure à l’affût de nouvelles occasions d’acquisition.
«Nous sommes toujours actifs, à l’affût (d’occasions) a déclaré le président et chef de la direction de Metro, Éric Richer La Flèche, en marge de l’assemblée annuelle des actionnaires de l’entreprise, qui se tenait à Montréal ce matin (24 janvier).
Au terme du premier trimestre de 2017, le distributeur alimentaire du Québec a dévoilé des résultats en légère hausse, avec un bénéfice net de 138,1M$, ou 0,58$ par action, et des revenus trimestriels de 2,97 milliards (G$).
L'an dernier à pareille date, Metro (Tor., MRU) avait présenté un bénéfice net de 139,8 M$, ou 0,56$ par action, et des ventes de 2,96 G$. Pour leurs parts, les ventes comparables ont augmenté de 0,7%, comparativement à 2,8% au même trimestre l’an dernier.
Le président a indiqué que bien qu’il aimerait des «augmentations plus fortes», le début de 2017 est aux prévisions de l’entreprise. Résultat de pressions déflationnistes: le prix du panier aalimentaire a chuté de 1% au premier trimestre, comparativement à un bond de 2,8%, douze mois plus tôt.
«Ca fait un gros swing comme on dit. (…) Malgré une faible augmentation des ventes (0,3%), on a réussi à augmenter nos profits, les marges brutes ont légèrement augmenté, les dépenses ont été bien contrôlées et l’équipe a fait un bon travail pour livrer la performance. (…) C’est satisfaisant dans les circonstances.»
Des reins solides
Tout en s’excusant de ne pouvoir commenter «les plans de développement corporatifs» de Metro avant leur réalisation, M. La Flèche a admis disposer de tout le nécessaire à une prochaine acquisition d’importance. «Nous sommes en bonne position pour en faire, nous avons les reins solides, les liquidités, l’équipe… On verra ce qui se présentera. (…) Mais on a fait des acquisitions dans le passé et on espère en réaliser d’autres dans l’avenir.»
Au cours des douze dernières années, l’épicier québécois a réalisé trois acquisitions d’importance. Metro a acheté l’ontarienne A&P en 2005, la chaîne d’épiceries libanaises Marché Adonis en 2011 et le réseau de boulangeries Première Moisson en 2014.
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Une prochaine acquisition se ferait probablement sur les territoires du Québec ou de l'Ontario. Mais en réponse aux questions des journalistes, M. La Flèche n’a pas fermé la porte à une acquisition dans d’autres provinces, si bien sûr une occasion se présentait. «Il n’y en a pas beaucoup, (mais) il y en aura peut-être», a-t-il lancé, entretenant un certain mystère.
Adonis en Ontario
Entre-temps, tout en poursuivant des investissements de 350M$ en dans la construction d’une dizaine de nouvelles épiceries et la rénovation d’une quarantaine de points de vente existants 2017, Metro prépare l’expansion de ses enseignes Marché Adonis et Première Moisson.
Adonis compte actuellement 11 magasins, dont deux sont situés au Ontario. «Il y a encore de la place au Québec et certainement en Ontario. On compte y faire d’autres ouverture, c’est certain.»
Les projets de développement paraissent moins clairs pour Première Moisson. L’entreprise compte 24 succursales au Québec, dont une nouvelle à Québec. Son pain est également vendu chez Metro en Ontario. Mais à court terme, aucun projet d’ouverture de magasin Première Moisson ne semble prévu à l’extérieur du Québec.
L’action de Metro (Tor.,MRU) a très légèrement progressé aujourd’hui à la Bourse de Toronto. La valeur du titre a grimpé de 0,02$, ou de 0,05%, pour s’établir à 40,60$ en fin de séance, ce 24 janvier. L’action de Metro a perdu 1,03$ ou 2,48% depuis un an, mais aura gagné 19,02$ ou 88,19% au cours des trois dernières années.
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