Commerce électronique: le retard du Québec confirmé

Publié le 31/10/2013 à 09:36, mis à jour le 31/10/2013 à 10:16

Commerce électronique: le retard du Québec confirmé

Publié le 31/10/2013 à 09:36, mis à jour le 31/10/2013 à 10:16

Ce dont on se doutait se confirme. Le Québec continue de tirer sérieusement de l’arrière, parmi les pays développés, en matière de commerce électronique.

D’une part, les consommateurs continuent de résister massivement à l’acquisition de biens par voie électronique. Plus de 50% d’entre eux n’ont jamais fait de transaction en ligne. Et lorsqu’ils s’y risquent, les trois quarts de leurs achats se font sur des sites d’entreprise de l’extérieur de la province.

Pour leur part, les entreprises du Québec tardent aussi toujours à prendre le virage Internet. Une entreprise québécoise sur deux ne dispose toujours pas de site Web et seulement une sur huit offre la possibilité à ses clients de faire des transactions en ligne.

Ce constat malheureux est tiré de la plus importante étude jamais réalisée par le Cefrio, sur les habitudes de consommation électronique des Québécois. Le Cefrio est un organisme voué à la recherche et à l’innovation par le numérique dans les organisations.

--Lisez notre manchette «A quand un eBay au Québec? dans notre édition papier du 2 novembre 2013--

Les résultats de cette enquête, produite avec le concours de Léger Marketing, s’appuie sur l’analyse d’un total de 13576 achats en ligne, réalisés pendant un an par 5662 cyberconsommateurs adultes de toutes les régions du Québec, sur 2273 sites Internet différents.

Le Québec à la traîne

«La situation est extrêmement inquiétante, soutient Claire Bourget, directrice de recherche du Cefrio. Et ce non seulement pour les entreprises, mais également pour l’économie du Québec tout entier.»

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