Bleu Lavande: pas un sou pour les créanciers

Publié le 01/02/2012 à 16:46, mis à jour le 01/02/2012 à 17:05

Bleu Lavande: pas un sou pour les créanciers

Publié le 01/02/2012 à 16:46, mis à jour le 01/02/2012 à 17:05

C’est maintenant confirmé. Les quelque 250 créanciers non garantis de Bleu Lavande ne recevront pas un sou, peu importe ce qu’il adviendra de son avenir.

C’est ce que Sylvain Lapointe, syndic chez Aberback Lapointe et associés, a confirmé ce matin aux créanciers à l'occasion d'une assemblée tenue au Palais de justice de Sherbrooke. 

Le fondateur de l'entreprise en faillite, Pierre Pellerin, a profité de l'occasion pour exprimer, non sans émotion, son regret devant les difficultés que causent la situation pour des centaines de petits créanciers, la plupart concentrés dans les Cantons-de-l'Est. Ce dernier aurait aussi reconnu que l'ouverture d'un réseau de boutiques dans les dernières années avaient été de trop.

Rappelons qu'après avoir demandé la protection des tribunaux le 1er novembre 2011, l'entreprise de Stanstead a surpris tout le monde en déclarant faillite le 12 janvier dernier.

Au nombre de treize, les créanciers garantis déclarent un manque à gagner de 6,4M$. Les 153 créanciers non garantis se partagaient, eux, la différence d'un peu plus de 2M$.

Les trois principaux créanciers non garantis sont tous liées, en tout ou en partie, au fondateur de Bleu Lavande, Pierre Pellerin. De fait, le Holding Pierre Pellerin déclare un manque à gagner de plus de 700 000$, tandis que la Fiducie familiale Pierre Pellerin réclame 200 000$.

Par ailleurs, le syndic a répété être actuellement en discussion avec un groupe de gens d'affaires de la région, intéressé à poursuivre les activités de Bleu Lavande. Ce groupe semble dirigé par Corposona Capital, une société de financement privée, également gestionnaire du FIER (Fonds d’intervention économique régional) Croissance durable de Sherbrooke. Au nombre des créanciers, ce dernier rapporte 1,7M$ de manque à gagner.

 

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

19/04/2024 | François Normand

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?