La lente agonie des pharmas québécoises

Publié le 13/01/2012 à 11:34, mis à jour le 16/01/2012 à 11:26

La lente agonie des pharmas québécoises

Publié le 13/01/2012 à 11:34, mis à jour le 16/01/2012 à 11:26

Par Thomas Cottendin

[Photo : Bloomberg]

L’industrie pharmaceutique, qui compte une vingtaine de sièges sociaux de firmes internationales dans la belle province, a déjà été un des fleurons de l’économie québécoise vers la fin des années 1990.

Mais depuis dix ans, le secteur a perdu beaucoup de poids, subissant une longue agonie qui a débuté avec la vente du joyau BioChem Pharma à Shire, en 2001. Fermetures d'usine, mises à pied, ventes de sociétés prometteuses...le secteur n'a cessé de subir des revers depuis. Au cours des deux dernières semaines, plus de 200 coupes dans les effectifs des pharmas québecoises ont été annoncées.

Les statistiques compilées par Industrie Canada montrent que le nombre total d’employés dans la fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments a progressé de 2,9% entre 2000 et 2009 au Canada, passant de 22 326 à 29 832 travailleurs.

Selon les estimations de Pharmabio Développement, le comité sectoriel de main-d'oeuvre des industries des produits pharmaceutiques et biotechnologiques du Québec, le secteur employait environ 18 000 salariés en 2011.

La recherche clinique à contrat et les pharmaceutiques innovatrices sont les plus grands employeurs de l’industrie, et c’est bien là que le bât blesse. Selon un rapport de la Chambre de commerce du Canada, le risque de perdre des emplois est bien réel si les pharmaceutiques ne protègent pas mieux leurs brevets.

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